LA PROPOSITION DE LOI DITE AMOUSSOU BRUNO :
UNE CONSECRATION DE LA FRAUDE ET DE L’IMPOSTURE.
Depuis le 12 novembre dernier, une proposition de loi appelée loi Amoussou Bruno a été déposée au bureau de l’Assemblée Nationale. Certains y ont vu une proposition pour une sortie de l’impasse.
Or, que dit cette proposition de loi ? L’objectif visé par la proposition de loi est défini à l’article 1er « La présente loi traite des actions spécifiques et des dispositions à prendre, durant une période de transition complémentaire, en vue d’obtenir :
La Décision DCC-14-199 du 20 Novembre 2014 de la Cour Constitutionnelle :
ARRETONS DONC LES DERIVES AUTOCRATIQUES DE LA COUR DE HOLO Théodore !
La Cour Constitutionnelle présidée par Théodore Holo vient de rendre publique la décision DCC-14-199 du 20 Novembre 2014 que voici : « En invitant par une lettre ouverte largement diffusée le président de la République au terme de son deuxième et dernier mandat à réviser la Constitution pour prétendre à un nouveau mandat, Monsieur Latifou DABOUTOU a violé la Constitution ». Cette décision a suscité des commentaires élogieux dans la presse dans le genre que voici « Bravo Holo et toute la Cour Constitutionnelle » « DCC-14-199 du 20 Novembre 2014, un progrès pour la démocratie béninoise » « Holo met fin au rêve de YAYI (Le Matinal du 25 Novembre 2014) ou « La Cour Constitutionnelle remet les pendules à l’heure » (Fraternité) etc. Cette appréciation « enthousiaste » ne peut s’expliquer que par le fait que cette décision semble aller dans le sens du rejet par l’ensemble du peuple d’un troisième mandat pour YAYI Boni. Mais il faut aller au-delà des considérations aussi superficielles. Et à l’analyse, la décision DCC-14-199 du 20 Novembre2014, est un véritable coup d’Etat qui fauche complètement notre socle : la démocratie et la souveraineté du peuple.
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COMMUNIQUE
AUCUNE ELECTION TRANSPARENTE N’EST POSSIBLE AU BENIN SOUS
LE POUVOIR DE BONI YAYI.
CORRECTION DE LA LEPI : IL FAUT ARRETER LA COMEDIE, LE VOL ET L’ESCROQUERIE.
Ce lundi 25 novembre 2014, plus d’une semaine après le démarrage des opérations d’enregistrement complémentaire pour la LEPI, l’évidence apparait à tout le monde : c’est tout simplement la pagaille et une farce. Il n’y a pas de quartier ni de village où les populations ne se plaignent : absence de tout affichage 4 jours après un processus prévu pour 10 jours ; noms absents de personnes qui ont à la main leur fiche d’inscription, kits absents ou sans batterie fonctionnelle, bref, patience mise à rude épreuve. Excédées, elles déchirent parfois les feuilles qui pendent sur les murs ou jonchent le sol. Et une semaine après le début de cette belle pagaille, les organisateurs apparaissent et semblent la découvrir.
