SOUTIEN SANS RESERVE AU COMITE DE LUTTE DES CATHOLIQUES DU DIOCESE DE COTONOU.
Par Olympe BHÊLY-QUENUM
J’ai lu avec un grand intérêt le texte du Comité de lutte des catholiques du diocèse de Cotonou ; je salue et soutiens vivement le courage de son Porte-parole, Adonkpodoté Épiphane, qui, grâce à sa parfaite maîtrise de la langue française, a administré des volets de chicotte à Monsieur l’abbé Goudjo qui devrait se recycler ; je ne sais pas si cet piètre ecclésiastique est un descendant de Maître Gustave Goudjo que j’avais connu, qui m’a écrit, m’a reçu chez lui, à Gléxwé, dans sa belle demeure près du marché Kindji ; s’il y a pu avoir quelque lien entre lui et l’abbé, je prierais son lémure de hanter les nuits du prêtre, de le tourmenter, voire le chicoter.
Par leur comportement, leur pratique sociopolitique, ils ont dissocié Dieu de l’éthique
Le 8 juin 2014, l’Institut des Artisans de Justice et Paix / le Chant d’Oiseau a rendu public un fascicule de 34 pages intitulé : Dialogue, concensus (sic) et tolérance. Appel à une culture de la rencontre et de l’écoute. Ce fascicule est signé de l’Abbé Raymond Bernard Goudjo, recteur du grand séminaire de Tchanvédji et directeur de l’IAJP / CO. Une personnalité en vue de la hiérarchie de l’Eglise catholique donc. Pendant quatre longs mois, le Bénin a connu une lutte sociale, engagée pour protester contre la répression sanglante, perpétrée par le pouvoir liberticide, de la marche des centrales syndicales le 27 décembre 2013. Cette marche a été organisée à Cotonou où elle a été dument autorisée par le maire de la ville, Dieudonné Nicéphore Soglo. Entrés en grève dès le 7 janvier 2014, les travailleurs exigeaient prioritairement que soient punis, conformément à la constitution, les deux violateurs des libertés que sont le préfet de l’Atlantique et du Littoral, M. Placide Azandé, qui a donné l’ordre de réprimer illégalement les marcheurs, et le commissaire central de la ville de Cotonou, M. Pierre Agossadou, qui a exécuté cet ordre. A cette revendication, ils ont ajouté les raisons pour lesquelles ils ont voulu marcher le 27 décembre, à savoir l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail pour faire face au coût et à la cherté de la vie, notamment le relèvement du SMIG à hauteur de 60 000 francs CFA au moins et l’augmentation de 25 % des salaires aux enseignants, ainsi que promis par le gouvernement de Yayi Boni lui-même. Ils ont été progressivement rejoints dans le combat par les professeurs vacataires et par les lycéens qui sont venus avec leurs propres revendications.
CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE (CPFG)
Tél : 98 33 29 88/ 90 91 41 97
A PROPOS DU RETRAIT DE DROIT DE GREVE AUX MAGISTRATS
Réponse aux Kato ATITA, Alao SADIKOU et consorts
Par Ph. Noudjènoumè
Propos liminaires
Le débat sur le retrait ou non du droit de grève aux magistrats du Bénin n’a pas fini d’agiter l’opinion publique nationale. On peut seulement dire qu’il connaît une nouvelle phase avec l’annonce de la saisine de la Cour Constitutionnelle par les « majoritaires perdants » de l’Assemblée Nationale. Mais à cette étape, il est nécessaire de faire le point.