Deuxième session du Comité de Suivi de la Concertation des Rois, Reines et autres Dignitaires Traditionnels
Nikki, 15 juillet 2017
Motion à propos de la privatisation des secteurs stratégiques de l’économie et de la santé,
Considérant que :
1- La Conférence Nationale demeure, malgré ses faiblesses notoires, une référence importante dans l’histoire de notre pays en ceci que ses décisions ont été exécutoires parmi lesquelles l’interdiction de privatiser les secteurs stratégiques, à savoir, les secteurs de la santé, de l’eau, de l’énergie, de la communication, des mines, le secteur maritime, etc…
2- Il en a été ainsi parce que ces secteurs constituent les points névralgiques de l’économie nationale et de la vie de notre peuple. Qu’en conséquence, tout gouvernement appliquant la Constitution issue de cette Assise nationale devrait inscrire son action dans son esprit et non la violer ;
Deuxième Session du Comité de Suivi de la Concertation des Rois, Reines et autres Dignitaires Traditionnels
Nikki, 15 juillet 2017
DECLARATION
QUE TOUTES LES FILLES ET FILS DE CE PAYS S’ASSEYENT ENSEMBLE POUR REDEFINIR LES NOUVELLES BASES DE CONSTRUCTION DU BENIN.
Nous, Rois et Dignitaires de différentes cours royales venus de toutes les régions du pays réunis ce jour, 15 juillet 2017 dans la Cité historique de Nikki dans le cadre de la deuxième session du Comité de Suivi de la Concertation des Rois et Dignitaires, rendons publique la déclaration que voici :
Il est poignant de remarquer, et de l’avis de tous, que malgré les efforts des autorités à tous les niveaux, le peuple a faim, la misère des populations s’étend. La gestion saine du patrimoine public se heurte à des comportements déviants, contraires à nos valeurs de probité et ne crée pas les conditions favorables à la satisfaction des besoins de tous. Ces comportements déviants touchent, malheureusement toutes les institutions dirigeantes du pays qui inspirent de moins en moins de crédit et de confiance en matière de justice, de probité, de dévouement aux populations. Dans ces conditions, la jeunesse perd espoir et la recherche de gain facile, sans effort acharné au travail, tend à devenir la règle. Le tissu national se déchire ; La confiance a déserté les maisons, entre frères, entre peuples, entre régions.
Deuxième session du Comité de Suivi de la Concertation des Rois,
Reines et autres Dignitaires Traditionnels
Motion à propos de l’agression à domicile de Sa Majesté AKPAKI Souanrou ; Roi du royaume KOBOUROU de Parakou
Considérant que :
1- Le vendredi 16 juin 2017 vers 8h30, un groupe de jeunes, une vingtaine environ, armés de gourdins, de poignards, de fusil artisanal, de nichacou, etc. a fait irruption dans la maison qui abrite Sa Majesté le Roi AKPAKI SOUANROU et s’est mis à lui porter des coups au moyen desdites armes, déclenchant ainsi une bagarre mortelle entre les assaillants et la garde royale à l’issue de laquelle on a déploré un mort sur le champ et un autre à l’hôpital, tous du côté des assaillants et plusieurs blessés ;
2- La veille, le jeudi 15 juin 2017 , une réunion a été tenue dans l’enceinte du palais royal occupé illégalement par l’usurpateur GOBI YESSE YIRA Sommè et a rassemblé les commanditaires et acteurs bien connus de cette agression à domicile et qui a eu pour objet d’adresser un ultimatum au Roi AKPAKI Souanrou élu par le Collège électoral traditionnel pour le sommer de quitter la ville de Parakou ; qu’à cet effet, une délégation conduite par le sieur AGUE a été dépêchée pour lui notifier « l’ordre de quitter la ville de Parakou ce même jour jeudi 15 juin 2017 et que s’il ne s’exécutait pas, le lendemain vendredi 16 juin 2017, il perdrait sa vie » ;
MOTION DE PROTESTATION AU SIT-IN DES TRAVAILLEURS DE BENIN TELECOMS SA
Madame la ministre,
Les travailleurs, par la présente motion, se prononcent sur les mesures prises par le Conseil des Ministres en date du 21 juin 2017 portant sur le plan de restructuration de Libercom SA, de Bénin Télécoms Services SA et de Bénin Télécoms Infrastructures SA.
Considérant ces mesures prises rappelées comme suit :
la dissolution anticipée de Libercom SA,
la dissolution anticipée de Bénin Télécoms Infrastructures SA avec le transfert d’actifs sains vers une société de patrimoine publique,
le transfert des infrastructures de téléphonie fixe de Bénin Télécoms Services vers la société de patrimoine publique,
la sélection d’un partenaire pour la gestion commerciale et la maintenance des équipements transférés à la société de patrimoine,
la sélection d’un partenaire pour une gestion de type privé de Bénin Télécoms Services.
Considérant que le lundi 03 juillet, messieurs Djalil ASSOUMA, Serge KOUDJO et Serge ADJOVI respectivement Directeur Général de Bénin Télécoms Infrastructures SA, Secrétaire Général du MENC et Directeur de l’Agence du Numérique ont animé une conférence de presse au cours de laquelle ils justifiaient le bien-fondé de la réforme notamment par les contre-performances des entreprises concernées.
La députée française Eva Joly
Comment la France pille le Cameroun et l`Afrique: La députée Française Eva Joly s’indigne
Nous ne résistons pas à l`envie de publier pour nos lecteurs ces extraits du dernier livre de la députée française Eva Joly, détaillant les «crimes» de la France en Afrique en général et au Cameroun en particulier; elle parle notamment du massacre des Bamilékés par son pays.
Je n`avais rien compris à ce que l`écrivain Slimane Zeghidour appelle «le secret de famille de la République».
Lorsque j`ai pris en charge l`instruction de l`affaire Elf, j`avais en face de moi les puissants du pétrole français, je n`aimais pas leur arrogance, la façon qu`ils avaient de se servir dans les caisses, mais lorsqu`ils invoquaient les intérêts supérieurs du pays, j`étais prête à les croire.
Je sortais de plusieurs années en détachement au Ministère des Finances, entourée de hauts fonctionnaires intègres, d’une compétence absolue.
PATAL ET SON COTON
Tout commence en 2011, quand les autorités béninoises sont alertées par les rendements décevants de la filière coton, malgré des investissements colossaux (92 milliards de FCFA, soit plus de 140 millions d’euros) engagés depuis 2006 par le Gouvernement. Le genre d’alerte qui ne passe pas inaperçue dans un pays où le coton représente à la fois 45 % des rentrées fiscales, 80 % des recettes d’exportations, 13 % du PIB et 60 % du tissu industriel.