CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE (CPFG)
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CONFERENCE PUBLIQUE
Thème : La situation socio-politique nationale : La gouvernance de Talon, les libertés et la révision de la Constitution
Cotonou, CPA 16 mars 2017
EXPOSE LIMINAIRE
Par Jean Kokou ZOUNON, 1er Porte-parole de la CPFG
Introduction
La Convention Patriotique des Forces de Gauche remercie et félicite tous ceux qui ont fait le déplacement cet après-midi pour échanger avec elle autour du thème de notre conférence de ce jour : La situation socio-politique nationale, la gouvernance de Talon, les libertés et la révision de la Constitution.
Est mise à l’ordre du jour l’imminence de la révision de la Constitution par la voie parlementaire avec la sortie du Ministre de la justice qui a déclaré de façon péremptoire le 5 mars 2017, alors que personne n’avait encore vu le projet, que le mois de mars 2017 sera le mois de la révision. Le peuple, à qui avait été promis un référendum, s’est emparé de la question et exige de partout qu’il soit consulté directement. Les hommes du pouvoir méprisent et rejettent l’exigence du peuple et tentent de réduire le processus de révision à une question juridique sans liaison avec toute la politique menée par Talon depuis 12 mois bientôt. Or la Constitution est un document qui fixe en droit, les rapports de force politiques entre les gouvernants et les gouvernés. C’est donc d’abord un document politique qui détermine la forme de gouvernement, les rapports entre les gouvernants et les gouvernés ainsi que l’organisation des pouvoirs publics. Parler de la révision de la Constitution appelle alors nécessairement l’examen de la politique d’ensemble menée par le gouvernement qui en prend l’initiative, d’où le thème de notre Conférence « La situation socio-poilitique nationale : la gouvernance de Talon, les libertés et la révision de la Constitution. ».
S.O.S. ! Sauvez les responsables étudiants !
COMMUNIQUÉ
Nous, présidents de l'Union Nationale des Étudiants du Bénin (UNEB) et de l'Union Nationale des Scolaires et Étudiants du Bénin (UNSEB), informons le peuple béninois et la communauté internationale de la situation inquiétante que nous vivons depuis quelques jours.
En effet, nous recevons en permanence des appels et SMS de menaces venant des inconnues. De même, tous nos mouvements sont suivis de près par des personnes non encore identifiées qui nous filent de jour comme de nuit. Elles sont généralement à bord de véhicule personnel haut de gamme et prennent d'assaut nos zones de résidence respectives. Si depuis quelques jours, nous avons décidé de ne pas alerter l'opinion publique, les événements de la journée de ce mercredi 1er mars 2017 nous obligent à sortir de notre silence. Nous avons passé une journée difficile en courant de gauche à droite à la recherche d'abri, nos zones de résidence nous étant inaccessibles du fait de la présence desdites personnes. La chasse à notre personne s'est poursuivie jusque tard la nuit. Ce qui nous a obligés à fuir nos domiciles respectifs pour chercher refuge ailleurs.
LE COMITE NATIONAL DES REVENDEURS, VENDEURS ET ARTISANS DU BENIN POUR LA LIBERTE ET LE PAIN (CO.NA.RA.B)
Tél: Cotonou : 97 72 80 65; Porto-Novo : 66 68 70 62 ; Abomey : 96 57 67 11; Parakou : 66 98 31 14
Le gouvernement de Patrice TALON met les revendeurs de médicaments dans la désolation.
Le vendredi 24 février 2017 le gouvernement du Président Patrice TALON, s’est une fois encore, dressé contre les revendeurs de médicaments dans nos marchés. Sur toute l’étendue du territoire national les forces de l’ordre ont fait irruption sur les lieux de vente et ont saisi des tonnes de médicaments. Par endroit comme Adjégounlè à Dantokpa, le gouvernement a déployé tout un contingent d’hommes en armes et même de char à jet d’eau chaude prêts à réprimer toute velléité de résistance.
Ce qui est paradoxale est que la SOGEMA qui perçoit des taxes auprès de ces revendeurs sait bien le genre d’activité que ceux-ci mènent. Pire, elle n’a organisé aucune sensibilisation ni donner un délai au-delà duquel cette opération se ferait.
Au cours de cette saisie, beaucoup de revendeurs absents ont vu leur baraque défoncer en vue d’accéder à leurs stocks de médicaments. De nombreuses arrestations ont été opérées. Par ailleurs, certaines informations font état de ce que des sous ont été aussi pris avec les médicaments.