CONVENTION PATRIOTIQUE DES FORCES DE GAUCHE (CPFG)
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PCB, CDP, PSD-Bélier, CSTB, FESYNTRA-Finances, UNSEB, UNAPEEB, ANADEC, ODHP, COCUMAB, CPCM, MFLPP
Le Président de la CPFG
VŒUX DE NOUVEL AN 2017 AU PEUPLE
- Travailleurs des villes et des campagnes,
- Jeunes de toutes catégories,
- Femmes des marchés des ateliers des administrations et des campagnes,
- Rois, Reines, Dignitaires, Gardiens de nos nobles traditions,
Mesdames, Messieurs, Mes chers compatriotes, tant de l’intérieur que de l’extérieur du pays ;
L’année 2016 égrène lentement mais sûrement ses dernières heures et minutes. Et dans quelques heures, le monde entier va ouvrir les pages de la nouvelle année 2017, porteuse de nos rêves et espoirs.
Mes chers compatriotes,
Avant de faire le deuil de l’année finissante, jetons un regard rétrospectif sur ce qu’elle a été pour notre pays et notre peuple.
Mes chers compatriotes,
Dans le tourbillon irréversible du temps qui charrie des milliards de volontés dont certaines émergent et s’accomplissent tandis que d’autres, les plus nombreuses se retrouvent au fond des cimetières, les années constituent à n’en point douter des bornes charnières. Avec chacune sa spécialité.
L’année 2016 aura été pour notre pays, pour notre peuple, une des années les plus marquantes de notre histoire, à classer au rang des années 1960 (indépendance formelle) et 1977 (agression impérialiste).
C’est l’année où tout un peuple, dans sa grande majorité, s’est redressé et en toute conscience a repoussé une tentative de recolonisation de notre patrie savamment concoctée par l’impérialisme français et son instrument de domination qu’est la FrançAfrique. Notre peuple s’est levé aussi pour dire « non » à la continuation de la politique de ruine et d’impunité du gouvernement de YAYI Boni. Telle est la signification du scrutin du 20 Mars 2016 qui a vu la défaite du néo-colon Lionel Zinsou, et l’élection de Patrice Talon à la tête de notre pays. C’était un défi. Tous les peuples africains nous regardaient en retenant leur souffle. Nos héros, Béhanzin, Bio Guerra, Kaba, Kpohizoun, Otoutou-bi-Odjo etc. de leurs tombes nous regardaient. Et notre peuple a relevé le défi et a répondu à l’appel de l’histoire. Telle est la portée historique du vote de mars 2016.
Evidemment, comme il fallait s’y attendre, les ennemis des peuples africains, la FrançAfrique en particulier, battue (à un combat) mais non vaincue, ne peuvent rester les bras croisés. Alors ils reviennent à l’attaque, engagent toutes les manœuvres pour amoindrir, sinon détruire la portée de cette victoire historique, pour récupérer les fruits de notre victoire ; pour retourner contre son propre peuple, celui que ce peuple béninois a choisi pour faire échec au néo-colon.
Il s’agit du Président Patrice Talon. Ainsi peut se comprendre actuellement toute la politique tant intérieure qu’extérieure du gouvernement du « Nouveau Départ ».
Mes chers compatriotes,
L’on peut se demander si les effets de ces manœuvres ne commencent pas à se faire sentir, lorsque face à la politique autocratique et anti-peuple du gouvernement du « Nouveau Départ » l’on entend parfois déclarer « Ne faut-il pas regretter notre scrutin du 20 Mars ? ».
Je réponds clairement « Non ». Et voici pourquoi.
L’on dit communément dans nos différents terroirs : « On ne vend pas la maison pour acheter un champ ». Ou ce n’est pas parce que nous avons un frère turbulent et indigne qu’il faut lui préférer l’étranger pour venir récupérer la maison !
Notre peuple a bien fait de dire non à la recolonisation, non à la poursuite de la politique hasardeuse et pro-impérialiste de YAYI Boni. Cela est gravé à jamais dans l’histoire.
C’est justement en s’agrippant à ces exigences du peuple qui ont porté au pouvoir le Président Talon qu’il faut faire face au nouveau contexte et au nouveau défi. C’est justement fort de nos exigences, de nos assurances que nous devons nous lever, nous ceindre les reins pour dire au gouvernement du «Nouveau Départ » : Nous ne t’avons pas élu pour que tu nous chasses de nos baraques sans nous trouver de rechange, pour que tu liquides nos entreprises publiques et nous jettes par milliers dans les rues, pour que tu chasses de nos écoles et universités nos enfants avec des taxes d’inscriptions et contributions exorbitantes, nous ne t’avons pas élu pour nous affamer, détruire les libertés démocratiques ; nous ne t’avons pas élu pour que tu fasses le silence sur les nombreux crimes et scandales commis sous YAYI Boni : Affaires Dangnivo, Sohoudji, affaires Icc-services, Cen-Sad, machines agricoles, Ppea2, Maria-gléta etc.! Nous ne t’avons pas élu pour que recommence la mauvaise gouvernance avec la poursuite de l’impunité, les nominations de placement et de remerciement, les marchés gré à gré au profit de ses propres affaires et du clan au pouvoir !
Nous ne t’avons pas élu pour te voir nous dicter les ordres de l’Elysée…
Tel est le nouveau combat, le nouveau défi que j’appelle notre peuple à relever en cette nouvelle année 2017 qui commence: Le rejet de la gouvernance autocratique de notre pays. Il a pour contenus : lutte pour la conservation des libertés si chèrement conquises, lutte pour une gestion transparente de notre patrimoine commun, lutte pour le patriotisme, lutte pour un développement harmonieux et rapide de notre pays.
Chers compatriotes,
Je ne nourris aucun doute que, tout comme le défi de la recolonisation, vous relèverez ce nouveau défi ; quoique cela nous coûte ! Car il y va du bien-être de tout notre peuple. Il y va de la patrie !
Alors Bonne et Heureuse Année 2017.
Mes Souhaits de Santé, Détermination et Bonheur à tous et à toutes vos familles respectives.
Vive le Bénin ! Je vous remercie.
Pr. Philippe NOUDJENOUME
Premier Secrétaire du PCB,
Président de la Convention Patriotique des Forces de Gauche.