Vous êtes ici : Accueil Informations ODHP et INIREF Actions et activités du CCDB Rapport du bureau exécutif sur l'AG du 6 février 2011.
Contrairement à ce que pourrait laisser croire le brouhaha assourdissant de la campagne de souillure des populations organisée par Yayi Boni, ces élections se préparent dans un contexte de crise profonde dans plusieurs secteurs de la vie du pays. Elle résulte :
-au plan financier de la gestion scandaleuse, déprédatrice et patrimoniale des deniers publics du gouvernement Yayi Boni qui a fini de mettre à sac les finances publiques.
-Au plan économique, les principaux leviers de commande de l’état : SONAPRA, Port autonome de Cotonou, OCBN, SBEE sont bradés aux capitaux étrangers surtout français. A cette liste il faut ajouter Bénin-Télécom qui vient d’être bradé à Maroc Télécom où le groupe français VIVENDI est propriétaire à plus de 53%.
-Au plan intellectuel et scolaire, l’instruction publique inadaptée est plombée par les nouveaux programmes d’Etude (NPE) qui assassinent l’esprit de nos enfants pour plusieurs générations
-Au plan social la misère et la famine tenaillent plus que jamais l’immense majorité des travailleurs et des masses populaires béninoises. Le président peut toujours continuer d’ânonner son slogan de « prospérité partagée » ça restera toujours un slogan et rien d’autre.
-Au plan politique, le Bénin vit depuis l’avènement du régime dit de changement une crise institutionnelle permanente, du fait de la volonté effrénée de Yayi boni de se soumettre toute les institutions constitutionnelles notamment le parlement. Quant aux autres institutions telles que la Cour Constitutionnelle, la Haute Cour de Justice et la Haac, elles sont mises sous la coupe directe du nouvel autocrate.
Toutes ces crises sont doublées d’une crise morale et éthique avec des crimes de sang, des assassinats d’adultes et d’enfants impunis des actes d’escroquerie, des scandales impliquant des dignitaires au pouvoir, la tricherie, la magouille, les hold-up les plus rocambolesques, la souillure et la corruption sont distillées, louées comme clé de la réussite et de l’ascension sociale et politique. Les affaires, ICC-Service, CEN-SAD, DAGNIVO, des recettes d’escorte, des véhicules d’occasion, de l’avion présidentiel, des machines agricole ect, ect, révèlent à quelle déchéance morale peut conduire une équipe gouvernementale apatride émanant du capital financier international et exclusivement à son service.