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 L’affaire ICC-Services renvoie au pays cette image de lui-même, l’image forgée par ceux-là qui, en 1990 à la Conférence Nationale, ont décidé de faire du consensus de la tolérance autour de l’impunité des crimes politiques et économiques, le fondement essentiel du Renouveau Démocratique. Les scandales sans fin observés depuis 1990, affaire SONAPRA (Constructions des usines privées des proches des SOGLO avec l’argent de la SONAPRA), vente du domaine du marché de Dantokpa, les affaires Hamani, Titan, Défi-Emplois-Jeunes, Crédits Relais, 70 milliards, SONACOP, avec des incendies répétés au ministère du développement rural pour détruire les preuves sous KEREKOU I et KEREKOU II et, sous Boni YAYI, CEN-SAD, Avion Présidentiel, Machines agricoles… et ICC-Services, braderie des entreprises publiques. Depuis 1990, la vie du pays et des travailleurs est comme une chaîne de scandales, de malheurs et de honte.

Chaque fois, les prédateurs et gangsters d’Etat d’hier se présentent avec l’appui des bailleurs de fonds extérieurs comme les messies du moment, souillent et corrompent avec les butins amassés au cours  des élections frauduleuses. Les travailleurs victimes qui ont combattu le pouvoir failli sont amenés à soutenir leurs anciens pilleurs ! ! ! On assiste comme dans le mythe de Sisyphe à un éternel recommencement, pire à un blocage total des voies d’amélioration des conditions d’existence et de travail des masses laborieuses. Il faut rompre le cercle, il faut détruire le système d’assassinat de l’esprit, de l’économie, de la morale, de la vie tout court du travailleur et du pays.

La C S T B s’est trouvée donc au bout du chemin des luttes seulement et uniquement revendicatives. Nous avons demandé :

-la suppression des N P E en accord avec le sentiment de la majorité du peuple, l’instruction dans nos langues maternelles ;

-l’arrêt des négociations avec le FMI ensemble avec les autres centrales ;

-l’arrêt des privatisations de Bénin Télécom SA, Sonapra, Ocbn, Port, Sobemap, SBEE, SONEB;

-l’arrêt des licenciements dans les entreprises publiques;

-la publication des audits ;

-l’élection et la révocabilité des Directeurs Généraux pour une lutte efficace et populaire contre la corruption;

-la lumière dans les scandales actuels et le châtiment des coupables ;

-la garantie des libertés, le jugement et le châtiment des auteurs de violation des libertés, la réhabilitation des victimes;

-l’arrêt de l’atteinte des acquis en matière de primes !

Le pouvoir de Boni YAYI a rejeté toutes ces revendications, poursuit dans sa politique de négation de ces exigences. Nous observons également qu’aucun des partis ou groupes de partis formés des membres des équipes gouvernementales passées ne soutient aucune de ces revendications. Seul le Parti Communiste du Bénin et ses responsables soutiennent ces revendications et les luttes pour leur satisfaction. Alors, la CSTB dit SUFFIT !!! Chaque fois, les travaillent luttent, fragilisent et détruisent les pouvoirs corrompus et impopulaires et puis, quand sonne l’heure du pouvoir, ils s’arrêtent et laissent des corrompus ou des inconnus sortis de nulle part prendre le pouvoir pour recommencer les mêmes choses contre les travailleurs. Certains comme Boni YAYI vont même jusqu’à nous demander Où étions-nous ?

C’est pourquoi la CSTB dit CA SUFFIT !!! Nous nous engageons désormais pour faire la révolution aux côtés du seul parti qui voit juste en disant qu’il faut changer le système et que le pouvoir véritable doit être aux mains des travailleurs et le gouvernement, un mandataire des travailleurs. La volonté exprimée des travailleurs et des peuples doit être des instructions à exécuter par le gouvernement. C’est le sens vulgaire que l’on donne à la démocratie : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Pour instaurer ce genre véritable de gouvernement, la CSTB a décidé d’y contribuer et appelle les travailleurs à se lancer pour la Révolution. Le gouvernement pour lequel la CSTB lutte doit satisfaire les revendications ci-dessus énumérées. Et aujourd’hui, seul Philippe NOUDJENOUME, avec le G R P ou Gouvernement de Salut National, le prône.

Ce combat pour la C S T B est urgent, d’actualité. Après les scandales, le rejet des revendications populaires,  la destruction de l’Ecole avec les N P E, le pouvoir actuel est fini. C’est ce qui se dit partout. Pire ou mieux, lorsque des députés décident de traduire le Président devant la Haute Cour de Justice, cela signifie que nous n’avons plus de président et que son gouvernement est frappé d’illégitimité, voire d’illégalité totale.  Il faut au pays une autre équipe gouvernementale. Nous adhérons alors à l’appel de Philippe NOUDJENOUME appelant aux Etats-Généraux de la Patrie pour que le peuple se dote d’un nouveau pouvoir.

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