MOTION DE GREVE
A
MONSIEUR LE DDESFTPRIJ MONO-COUFFO
Avoir accès à l’école est un droit que la constitution de notre pays reconnait à chaque enfant en âge de scolarisation. Pour cela l’obligation est faite aux gouvernants de prendre des dispositions pour assurer l’instruction et la formation de qualité aux enfants du Bénin.
Considérant que depuis le 07 janvier 2014 les élèves des collèges et lycées publics du Bénin ne bénéficient plus des cours en plein temps à cause de la grève générale lancée par la CSTB, CGTB, CSA-Bénin, COSI-Bénin, CSPIB, FéSYNTRA-Finance,
Considérant que l’exigence constitutionnelle prescrivant au gouvernement de donner les mêmes chances de réussite aux élèves n’est plus remplie puisque certains reçoivent les cours pendant que d’autres en sont privés,
Considérant les mauvaises conditions d’étude dans les collèges et lycées publics à cause du manque criard des salles de cours, de professeurs qualifiés, de laboratoires, de bibliothèques, de matériel de travail pour nos enseignantes et enseignants,
Considérant les punitions injustes surtout en ces périodes de grève, les privations de liberté aux élèves, la violation de l’interdiction du châtiment corporel dans les établissements d’enseignement au Bénin, des franchises scolaires,
Vu la concertation des représentants des élèves des différents CEG publics du Couffo le 16 Mars 2014 à APLAHOUE,
Cliquer ici pour lire l’intégralité de la motion de grève
Motion au Préfet du Mono-Couffo
(Comité des usagers des centres de santé et écoles publics de Klouékanmè)
Depuis le 07 Janvier 2014, les agents des centres de santé et écoles publics observent chaque semaine le mot d’ordre de grève lancé par leurs responsables syndicaux au niveau national.
-Vu que les travailleurs salariés en lutte veulent que notre pays le Bénin, à travers leur motion de grève soit un pays de démocratie, de justice ;
-Vue que les efforts financiers consentis par les parents pour assurer la scolarité des enfants sont en train d’être rendus nuls par la persistance de la grève à cause de l’entêtement du Président de la République à ne pas donner satisfaction aux travailleurs notamment aux enseignants ;
-Vu que les populations souffraient déjà du manque de personnel dans les écoles et centres de santé publics de Klouékanmè ;
Nous, participant à la marche de ce jour mercredi 19 Mars 2014,
DECLARATION DE LA FéSEN/CSTB AU SUJET DE LA TRAHISON DU FRONT
Le mardi 18 mars 2014 le front par la voix de son porte-paroleLucien GLELE LANGANFIN a, sur décision de la majorité de la Conférence deses Secrétaires Généraux, prononcé la suspension de la motion de grève générale déclenchée par les Confédérations et Centrales Syndicales et la FéSYNTRA-FINANCES. De partout, individuellement ou collectivement, nous assistons à des protestations des enseignants sous des formes variées. Plusieurs disent : « ce ne sont pas les responsables du Front qui ont déclenché la grève. Pourquoi se donnent-ils le droit de l’arrêter ? N’est-pas là un Tchaourou2 ? »
Des Assemblées Générales sont spontanément organisées à Parakou, Cotonou, Lokossa, Porto-Novo, Djougou et ailleurs pour réaffirmer l’engagement des enseignants à poursuivre la grève.Oui, chers camarades enseignants, vous avez vu juste. Au débat contradictoire de Actu-Matin sur CANAL 3 ce jour jeudi 20 mars 2014, Gildas KPOSSOU représentant l’aile des traitres a révéléen substance que “le Front a toujours agi comme nous venons de le faire. En 2006 tous ceux qui étaient en mission pour les Assemblées Générales n’étaient pas de retour quand la motion a été levée. En 2012, c’était pareil. En 2014, c’est aussi ainsi que nous avons fait pour perpétuer la tradition du Front. Je ne sais pas en quoi cela gêne“. Il ressort de leur pratique que la plupart des principaux dirigeants du Front, depuis sa création, se sont toujours comportés comme de vulgaires opportunistes. En 2012les dirigeants du Front sont allés à TCHAOUROU vendre le mouvementde grève à Boni YAYI.Ceux qui n’y étaient pas et qui se fâchaient sont allés prendre leur part à la Présidence de la République le 12 mars 2012.
Il faut néanmoins reconnaître que la plupart des militants du front à la base n’ont jamais été d’accord avec la trahison des dirigeants. A ceux-là la FéSEN/CSTB dit bravo ! Et souhaite qu’ils prennent leur responsabilité face à la situation. Dans tous les cas, la Fédération des Syndicats de l’Education Nationale (FéSEN/CSTB) félicite tous les enseignants pour leur esprit de vigilance et de fermeté dans le combat et les exhorte à poursuivre la lutte pour la satisfaction totale de nos revendications contenues dans la motion de grève des Confédérations Syndicales et la FéSYNTRA-Finances notamment :
COMITÉ DES LUTTES DES TRAVAILLEURS DE L’OUEME-PLATEAU
Motion de Protestation
A
Madame la Directrice de l’Enseignement Secondaire Porto-Novo
- Considérant les violations répétées des libertés démocratiques et syndicales ainsi que des franchises scolaires et universitaires ;
- Considérant la répression violente et dans le sang de la marche pacifique du 27 décembre 2013 bien que non interdite sur ordre du Préfet de l’Atlantique et du Littoral, Placide AZANDE et exécutée par le Commissaire Central de Cotonou, Pierre AGOSSADOU ;
- Considérant que suite à cette barbarie les confédérations et centrales syndicales et la Fésyntra-Finances ont appelé à une grève générale qui se poursuit malgré la campagne de désinformation, de dénigrement, de mensonge et de corruption avec achat de responsables syndicaux, en l’occurrence des prétendus dirigeants du Front tels que le tristement célèbre Gbénou Paulin connu pour ses basses besognes, l’intrigant et manœuvrier Gniton Pierre, connu aussi pour sa cupidité comme son accolyte Langanfin Glèlè Lucien ;
- Considérant la validation des concours frauduleux par YAYI Boni et son gouvernement malgré les protestations et grèves des travailleurs, notamment ceux du Ministère des Finances ;
- Considérant la violation flagrante par le gouvernement de l’article 25 de la loi 2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève en République du Bénin ;
- Considérant les menaces et intimidations proférées par YAYI Boni, son gouvernement et ses représentants à différents niveaux contre les travailleurs en particulier contre les enseignants vacataires par des chefs d’établissements indélicats ;
- Considérant que tout le gouvernement et surtout son chef Boni YAYI sont restés imperméables aux cris de détresse et aux souffrances du peuple et surtout de sa jeunesse studieuse (écoliers, élèves et étudiants) ;
- Considérant que la sortie médiatique du Président de la République le 28 février 2014 portant sur la restitution des défalcations illégales de 2014 n’est qu’une farce qui cache mal la volonté délibérée du Chef de l’Etat de ne pas satisfaire les dites revendications ;
- Considérant le refus du gouvernement de YAYI Boni de payer aux enseignants du primaire et du secondaire les 25% de valorisation du point indiciaire accordés à tous les travailleurs de l’Etat ;
- Considérant enfin que malgré les cris de cœur de la jeunesse studieuse, Boni YAYI a visiblement opté pour une année blanche en restant campé sur sa position. Il n’a rien cédé à la rencontre de la dernière chance avec les secrétaires généraux le 12 Mars 2014, quant à l’essentiel des revendications. Une fois encore, on a fait du surplace.
2 ème RENCONTRE DE CONCERTATION DES COMITES DEPARTEMENTAUX DE GREVE
Sur invitation du Comité des luttes des travailleurs de l’Ouémé-Plateau, les Comités départementaux de grève du Mono, du Couffo, du Plateau, du Zou, des Collines, de l’Atlantique, du Littoral, du Borgou, de l’Alibori, de l’Atacora, de la Donga, de l’Ouémé se sont réunis le mercredi 19 mars 2014, au Lycée Béhanzin, en vue d’échanger les expériences de mobilisation et de conduite à la base du mouvement en cours depuis le 07 janvier 2014.
A la suite de cette concertation, tenue après la rencontre sans succès des Secrétaires Généraux de Confédérations et Centrales avec le Chef de l’Etat, l’autorité administrative suprême du pays, les Comités départementaux ont abouti aux conclusions ci-après qu’ils portent à la connaissance des travailleurs et du peuple.
CSTB CSA-BENIN COSI-BENIN
CGTB CSPIB
FESYNTRA-FINANCES
Motion de grève
A
Monsieur le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative et Institutionnelle, Chargé du Dialogue Social.
- Considérant qu le contenu de la motion de grève en date du 02 janvier 2014 reste toujours valable ;
- Considérant les menaces et intimidations proférées par le gouvernement contre les travailleurs à travers des sorties médiatiques tapageuses du Directeur de Cabinet du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire, Albert ADAGBE et autres communiqués de presse faits par le Secrétaire Général du gouvernement, Eugène DOSSOUMON ;
- Considérant les réactions des travailleurs à la base exigeant la poursuite obligatoire des mouvements de grève générale ;
- Considérant que la rencontre du mardi 14 Janvier 2014 entre une délégation du Gouvernement et les Secrétaires Généraux des Confédérations Syndicales et de la FESYNTRA-Finances s’est soldée par un échec cuisant du fait du Gouvernement ;