MESSAGE DES ENSEIGNANTS AUX ELEVES DE LA COMMUNE DE COME LORS DE LA MARCHE PACIFIQUE DE SENSIBILISATION DU VENDREDI 07 MARS 2014
Suite à l’appel de la CCLEC en date du 03 mars 2014 relative à la marche de sensibilisation de ce jour, nous, enseignants des divers ordres, avons tenu à être présents, pour témoigner notre reconnaissance aux élèves et apporter notre témoignage sur les évènements. C’est vrai que nous vivons, depuis le lendemain du 27 décembre 2013, dans l’incertitude. En effet, ce 27 décembre 2013, les secrétaires généraux des principales centrales et confédérations syndicales du Bénin ont organisé une marche pacifique pour protester contre : - les violations répétées des libertés démocratiques et syndicales ; - la validation des résultats de concours frauduleux ; - et l’insécurité grandissante. Cette marche pacifique a été violemment réprimée dans le sang sur ordre du Préfet de l’Atlantique et du Littoral, Placide AZANDE et exécutée par le Commissaire Central de Cotonou, Pierre AGOSSADOU. Depuis lors ces centrales et confédérations syndicales ont déclenché une grève d’avertissement de 24 heures, puis de 72 heures. Après défalcations sur salaires opérées par le Gouvernement, la grève a été généralisée.
Cliquer ici pour lire l'intégralité du message des enseignants aux élèves.
APPEL A TOUS LES ELEVES, PARENTS ET ENSEIGNANTS POUR UNE MARCHE PACIFIQUE DE SENSIBILISATION DANS TOUTE LA COMMUNE CONTRE UNE ANNEE BLANCHE LE VENDREDI 07 MARS 2014 DE 08H A 13H
Chers camarades élèves, chers parents et chers enseignants,
Nous vivons, depuis le lendemain du 27 décembre 2013, dans l’incertitude. En effet, ce 27 décembre 2013, les secrétaires généraux des principales centrales et confédérations syndicales du Bénin ont organisé une marche pacifique pour protester contre : - les violations répétées des libertés démocratiques et syndicales ; - la validation des résultats de concours frauduleux ; - et l’insécurité grandissante. Cette marche pacifique a été violemment réprimée dans le sang sur ordre du Préfet de l’Atlantique et du Littoral, Placide AZANDE et exécutée par le Commissaire Central de Cotonou, Pierre AGOSSADOU. Depuis lors ces centrales et confédérations syndicales ont déclenché une grève d’avertissement de 24 heures, puis de 72 heures. Après défalcations sur salaires opérées par le Gouvernement, la grève a été généralisée.
Relevé des conclusions des négociations
Les lundi 03, mercredi 05, lundi 10, lundi 24, jeudi 27 et vendredi 07 mars 2014, se sont tenues à l’INFOSEC à Cotonou, des séances de négociation entre le Gouvernement, les confédérations syndicales, la FESYNTRA-Finances et les facilitateurs dans le cadre de la recherche des solutions aux revendications des centrales et confédérations objet des motions de grève de janvier 1024.
Cliquer ici pour lire l’intégralité du relevé des conclusions
Cotonou, le 13 Mars 2014
Déclaration liminaire
Comme si le Front Citoyen pour la Sauvegarde des Acquis Démocratiques était habité par une obsession nommée LEPI, car c’est encore la LEPI qui est à l’ordre du jour de la rencontre actuelle.
-Le 22 mars 2012, au séminaire organisé ici même, au CODIAM nous disions : « Vigilance de tous les temps pour dire non à cette fureur injustifiée et injustifiable d’une réforme qui veut changer ce qui est bon pendant qu’on fait l’impasse sur la LEPI, pendant qu’on continue à entretenir le mystère sur cet instrument ténébreux de la fraude ».
A PROPOS DE LA RENCONTRE BONI YAYI-RESPONSABLES SYNDICAUX :
LE PARDON ET LA REPARATION
Par Jean K. ZOUNON
(Lu dans le crepuscule du matin no 39)
Boni YAYI, après avoir méprisé les grévistes et leurs responsables, après les avoir vilipendés et calomniés (le 27 janvier 2014), après avoir intimé l’ordre de reprendre sans la satisfaction des revendications (le 28 février), a dû se résoudre à rencontrer les Secrétaires Généraux des Centrales, le mercredi 12 mars. A l’issue de la rencontre, un relevé signé du Ministre d’Etat François ABIOLA, et de celui de la Fonction Publique, Martial SOUNTON retrace les positions de Boni YAYI et de son Gouvernement.
LE GOUVERNEMENT ET LE FMI
Par Xavier
(Lu dans le Crepuscule du matin no 39)
La rencontre entre le Chef de l’Etat et les Secrétaires Généraux des Centrales Syndicales le 12 mars a ramené encore au grand jour les relations entre le gouvernement et le FMI. En effet dans le relevé des décisions à l’issue de cette rencontre, on lit ce qui suit : "Au sujet des défalcations de 2012, en raison de ce que les enseignants ont rattrapé les temps de grève en sacrifiant leurs congés, le Chef de l’Etat a instruit le Ministre de l’Economie et des Finances pour en évaluer le coût et proposer les conditions de leur restitution au titre de compensation en tenant compte de la nécessité du respect du cadre macro-économique retenu avec la Mission du Fonds Monétaire International (FMI) lors de la dernière revue."