COMITÉ DES LUTTES DES TRAVAILLEURS DE L’OUEME-PLATEAU
Motion de Protestation
A
Madame la Directrice de l’Enseignement Secondaire Porto-Novo
- Considérant les violations répétées des libertés démocratiques et syndicales ainsi que des franchises scolaires et universitaires ;
- Considérant la répression violente et dans le sang de la marche pacifique du 27 décembre 2013 bien que non interdite sur ordre du Préfet de l’Atlantique et du Littoral, Placide AZANDE et exécutée par le Commissaire Central de Cotonou, Pierre AGOSSADOU ;
- Considérant que suite à cette barbarie les confédérations et centrales syndicales et la Fésyntra-Finances ont appelé à une grève générale qui se poursuit malgré la campagne de désinformation, de dénigrement, de mensonge et de corruption avec achat de responsables syndicaux, en l’occurrence des prétendus dirigeants du Front tels que le tristement célèbre Gbénou Paulin connu pour ses basses besognes, l’intrigant et manœuvrier Gniton Pierre, connu aussi pour sa cupidité comme son accolyte Langanfin Glèlè Lucien ;
- Considérant la validation des concours frauduleux par YAYI Boni et son gouvernement malgré les protestations et grèves des travailleurs, notamment ceux du Ministère des Finances ;
- Considérant la violation flagrante par le gouvernement de l’article 25 de la loi 2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève en République du Bénin ;
- Considérant les menaces et intimidations proférées par YAYI Boni, son gouvernement et ses représentants à différents niveaux contre les travailleurs en particulier contre les enseignants vacataires par des chefs d’établissements indélicats ;
- Considérant que tout le gouvernement et surtout son chef Boni YAYI sont restés imperméables aux cris de détresse et aux souffrances du peuple et surtout de sa jeunesse studieuse (écoliers, élèves et étudiants) ;
- Considérant que la sortie médiatique du Président de la République le 28 février 2014 portant sur la restitution des défalcations illégales de 2014 n’est qu’une farce qui cache mal la volonté délibérée du Chef de l’Etat de ne pas satisfaire les dites revendications ;
- Considérant le refus du gouvernement de YAYI Boni de payer aux enseignants du primaire et du secondaire les 25% de valorisation du point indiciaire accordés à tous les travailleurs de l’Etat ;
- Considérant enfin que malgré les cris de cœur de la jeunesse studieuse, Boni YAYI a visiblement opté pour une année blanche en restant campé sur sa position. Il n’a rien cédé à la rencontre de la dernière chance avec les secrétaires généraux le 12 Mars 2014, quant à l’essentiel des revendications. Une fois encore, on a fait du surplace.