Le mercredi 14 mai 2014, dans une déclaration radiotélévisée, le Chef de l’Etat Boni Yayi annonce qu’il a "décidé en son âme et conscience et en toute liberté, de pardonner" à Patrice Talon, Olivier Boco et à tous les détenus impliqués dans les dossiers de tentative d’empoisonnement du Président de la République et de coup d’Etat. Cette annonce de pardon ainsi que les considérations qui la motivent appellent de la part du PCB, les observations suivantes :
1- Tous ceux à qui Boni Yayi pardonne maintenant avaient été jugés non coupables dans les faits à eux reprochés par les ordonnances de non-lieu en mai 2013, ordonnances confirmées en appel en juillet 2013. N’eut été l’acharnement de Boni Yayi, qui a poussé au pourvoi en cassation, Patrice Talon et tous ceux-là seraient libres depuis près d’un an. Leur détention prolongée n’est donc que de l’arbitraire voulu par un dictateur tyran. Au lieu de pardon, le Président devrait plutôt présenter des excuses au peuple et aux victimes de son acharnement.
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