EDITORIAL
Le criminel politique Mathieu Kérékou est un contre exemple pour les peuples du Bénin et pour sa jeunesse en particulier.
Si sur le plan sociopolitique, notre pays continue de mal se porter avec la dictature du changement à travers laquelle la société béninoise tout entière se délit, l'évènement politique majeur qui a marqué ces derniers temps la situation nationale est incontestablement la tentative ratée de réhabilitation de l'autocrate Kérékou de triste mémoire. Mais dans une campagne exemplaire dont tous les démocrates peuvent être fiers, les victimes de la répression politique au Bénin ont réussi à montrer à la face du monde que Kérékou est un monstre à la solde de l'impérialisme. Une tâche urge: continuer la lutte pour ôter au lugubre personnage la honteuse immunité dont il bénéficie. Pendant ce temps sur le plan international, la nouvelle agression sioniste contre le territoire palestinien de la bande de Gaza suscite la colère de l'opinion publique arabe et de l'indignation de par les peuples.
Les deux évènements qui composent le dernier numéro de " Témoignage" ont ceci de commun qu'ils portent tous les deux sur l'immunité des crimes d'hommes politiques. Si au Bénin il s'agit de l'immunité de crimes politiques accordée à un autocrate par ses pairs pour se protéger contre son peuple abusé, en Israel nous avons affaire à une immunité de crime de guerre honteusement assurée à Israel par les puissances impérialistes américaines et ouest européennes. Dans les deux cas et ce dans une solidarité internationale agissante les peuples trouveront à coup sûr les moyens d'arriver à bout de leurs tortionnaires. L'éthique progressive l'exige.