ÉDITORIAL


Deux pays, le Bénin et les USA, sont frappés par des drames à portée nationale et internationale : Attaque terroriste avec une trentaine de morts au Bénin, terribles incendies et attaque terroriste avec déjà 39 morts, des dizaines de blessés et des pertes matérielles colossales aux États - Unis des Amériques.


Si les drames dans les deux pays émeuvent le monde entier et soulèvent des manifestations de sympathie, de recueillement et de secours aux victimes et à leurs familles, une différence remarquable est à noter. C’est la posture des gouvernants de chaque pays. Les USA sont au chevet et en soutien des victimes et à leurs familles alors qu’au Bénin, au lendemain du massacre, les dirigeants, les deux premières personnalités du pays en tête, festoient, chantent et tapent dans les mains.


Le Bénin est devenu est un partenaire central dans la nouvelle stratégie de recolonisation de l’Afrique par la France et les pays de l’OTAN. Une stratégie vouée à l’échec et toutes les armées étrangères seront jetées dehors.


Le gouvernement continue d’adopter des lois et mesures anti sociales pour clochardiser les populations et pour remplir les caisses des actionnaires des nouvelles privatisations et les structures de pillage du pays. C’est le sens des baisses de taxes sur l’alcool, le tabac et les jeux.


Dans la diaspora, particulièrement en France, plusieurs binationaux, surtout d’origine africaine et panafricanistes, font toujours l’objet de harcèlement et de tracasseries de toutes sortes. C’est le cas du professeur Franklin NYAMSI.
Toujours en France, plusieurs mouvements sociaux secouent l’hexagone. Un correspondant du journal témoigne sur la grève des conducteurs et conductrices des bus inters urbains du Val d’Oise dans l’agglomération de Cergy Pontoise qui dure depuis plus de deux mois déjà.


La Rédaction


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POLITIQUEUSA et Bénin : Drames similaires, postures d’État dissemblables

 


Le monde est, tous les jours, le théâtre de drames, multiples et divers. Ils sont d’origine naturelle ou humaine. Ils surviennent ça et là sur le globe et dans divers pays sans aucun déterminisme. C’est ce qui est arrivé, entre autres, dans deux pays en ce début de l’année 2025 : Le Bénin et les États-Unis d’Amérique.


Au Bénin, c’est l’attaque, le 8 janvier dernier, d’une position avancée de l’armée béninoise, par des terroristes. Ce fut un carnage. Une trentaine de soldats tués, leurs corps brûlés et du matériel emporté par les assaillants.


Aux USA, c’est aussi une attaque terroriste dans les rues de la Nouvelle-Orléans. Dans la nuit de mardi à mercredi 1er janvier, un homme avait foncé sur la foule au volant d’un pickup dans le Quartier français de La Nouvelle-Orléans, avant d’ouvrir le feu sur les forces de l’ordre. Au moins 14 personnes tuées et 35 blessées.


Toujours aux USA, depuis le 7 janvier, le comté de Los Angeles en Californie est ravagé par de gigantesques incendies qui restent à ce jour hors de contrôle. Hollywood, Malibu ou encore Pacific Palissades..., plusieurs lieux célèbres, en proie aux flammes, se transforment peu à peu en paysages de désolation. Bilan, déjà 25 morts et environ 88 000 personnes soumises à un ordre d’évacuation et plus de 12 000d’habitations détruites alors que se confirme la menace de vents violents qui pourraient attiser encore plus les terribles incendies.


Si ces drames émeuvent le monde entier et soulèvent des manifestations de sympathie, de recueillement et de secours aux victimes et à leurs familles dans l’un pays ou l’autre des deux pays, une différence remarquable est à noter. En effet, si aux USA, dès les premiers jours des drames, toutes les structures de l’État, du sommet à la base, sont mobilisées avec des décisions et des mesures fortes et exceptionnelles, en faveur des sinistrés et des familles éplorées, au Bénin, l’État béninois a encore brillé, comme à son habitude depuis l’avènement du régime de la Rupture, par son manque d’empathie sentie envers les victimes et les familles endeuillées.


Aux USA, le président Joe Biden, avait radicalement modifiéson agenda présidentiel.


Au Bénin, les deux premières personnalités de l’État, le président de la République, Patrice Guillaume Athanase TALON et le président de l’Assemblée Nationale, Gbèhounou Louis VLAVOUNOU, sont allés festoyés au Vodun Days, au lendemain du drame, chantant et tapant dans les mains alors qu’une trentaine de soldats venaient d’être massacrés dans le Nord du pays. Le drapeau est resté bien au faîte du mât.


Les soldats, morts les armes à la main au Bénin, sont à jamais des héros. Le peuple souverain s’incline pieusement devant leurs mémoires et voit le drapeau en berne pour saluer leur bravoure et leur héroïsme. Leurs sacrifices ne seront pas vains. La jeunesse béninoise suivra sûrement leurs exemples ainsi que ceux des héros d’antan, Gbèhanzin, Bio Guerra, Kaba, l’exemple de patriotisme total avec le sacrifice suprême pour la Patrie, le don de la vie.


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A PROPOS DU RETRAIT DES BASES MILITAIRES FRANCAISES D’AFRIQUE


Parmi les exigences que porte la révolution patriotique en cours en Afrique figure en bonne place celle du retrait des bases militaires étrangères, notamment françaises et la dénonciation des accords de coopération militaire incompatibles avec la souveraineté de pays indépendants. Cette exigence est devenue aujourd’hui une réalité concrète avec l’expérience en cours dans les pays du Sahel (Mali, Burkina Faso et Niger). Cette situation a contraint la France de Macron, la FrançAfrique à revoir son dispositif des forces d’occupation militaires en Afrique.


RETRAITS DES BASES MILITAIRES


Des annonces de retraits des bases militaires de pays africains se sont multipliées ces derniers temps. Outre les départs forcés de l’AES maquillés en retraits par les autorités françaises, c’est Mahamat Idris Déby qui proclame le retrait des bases militaires françaises du Tchad, suivi peu après par le tandem FAYE/SONKO du Sénégal. Pour ne pas être en reste, le Président ivoirien Alassane D. Ouattara annonce fièrement que la base militaire française (43e Bima de Port-Bouët, Commune d’Abidjan) serait rétrocédée à l’armée ivoirienne dès janvier 2025. Cette annonce de Ouattara ne trompe plus personne car on sait que les forces d’occupations françaises en Côte d’Ivoire ont été augmentées et disséminées aux quatre coins du pays au nom de la « lutte contre le terrorisme »


Pour être crédible aujourd’hui, il ne suffit plus d’annoncer le retrait des bases militaires d’un pays. Il faut en détruire la base juridique que constituent les accords de coopération militaires et veiller au départ effectif des militaires français du territoire. Le Président Tchadien, en dénonçant ces accords s’est élevé à cette exigence. 0n attend de connaitre la suite, surtout après la réaction arrogante et méprisante de Macron. En effet, dans un discours devant les ambassadeurs de France le 6 janvier 2025 à Paris, le Président français Emmanuel Macron a sèchement rappelé à l’ordre les Chefs d’Etats africains qui ont osé annoncer ces retraits avant lui. Il a en revendiqué et la paternité des plans élaborés par la France dont les dirigeants africains ne sont que les exécutants.


NOUVELLE STRATEGIE FRANCAISE


Pour en savoir davantage sur les plans français en Afrique, il convient d’interroger sa nouvelle stratégie en matière de redéploiement de sa présence militaire en Afrique.


1 - Sur Compte twitter @Elysee le 27 février 2023, le Président de la République française, Emmanuel Macron a dévoilé la nouvelle stratégie et les contours de la « réorganisation » du dispositif militaire français en ces termes : « …. Mettre en place « un nouveau modèle de partenariat ». Celui-ci implique notamment de repenser le concept des bases militaires tel qu’il existe aujourd’hui. Afin que ces bases puissent « changer de physionomie et d’empreinte », elles seront transformées pour « certaines en académies », pour d’autres en « bases conjointes ». En un mot, il s’agit d’africaniser l’occupation militaire française sur le continent. « Cette africanisation et cette mutualisation » consisteront en deux axes : « Une réduction visible des effectifs français et l’augmentation des effectifs de nos partenaires africains. » et « Une augmentation de l’offre de formation, d’accompagnement et d’équipements au meilleur niveau. ».


2 - Lors d’une audition parlementaire, en janvier 2024, le Chef d’Etat-Major des Armées (CEMA), le général Thierry Burckhardt, précise :
« Nous avons des bases au Sénégal, au Tchad, en Côte d’Ivoire et au Gabon. Elles sont en expansion. Leur empreinte et leur visibilité sont devenues difficiles à gérer. Nous devrons sans doute modifier notre schéma d’implantation pour réduire nos vulnérabilités ».


Nouveau schéma d’implantation des forces militaires françaises en Afrique


Dans un rapport d’experts sous la direction de Jean Marie Bokel remis en octobre 2024 au Président Macron, le nouveau schéma d’implantation de ses forces militaires en Afrique, prétendument assorti de réduction des effectifs, se présente comme suit :


1° – 5 bases militaires existantes : Tchad, Côte d’Ivoire, Gabon, Sénégal et Djibouti.

2° – Des Forces Spéciales disposées en Guinée et Bénin ; Des Contingents déployés au Congo Brazzaville, RDC, Mauritanie et au Cameroun ;

3° – 2 Missions de Défense au Ghana et au Nigéria de100 à150 hommes chargés de liaisons inter armées.

4° – Des Contingents militaires prévus en Tanzanie, Namibie et Botswana. On passerait ainsi de 5 pays d’implantation à 16.


CAS DU BENIN 

Notre pays, le Bénin se distingue comme le principal terrain d’expérimentation de la nouvelle stratégie de de déploiement des bases militaires françaises en Afrique avec la complicité de Patrice Talon qui a livré le Bénin à La France de Macron. On fait acheter des armes par le Bénin et ce sont les Forces Spéciales françaises installées au Bénin qui décident de la destination et de l’utilisation. Quelle humiliation pour l’armée béninoise !


CONCLUSION


Les annonces tonitruantes de retraits et de réduction des forces militaires françaises apparaissent comme une vaste supercherie, une diversion visant à camoufler un projet de redéploiement et de renforcement des bases militaires en nombre de pays d’implantations et en augmentation des effectifs en prenant soin de les rendre le moins visibles possible. Il s’agit de mettre en avant des officiers a peau noire pour mieux dissimuler le commandement français qui décide de l’essentiel en matière de « 1°- la conduite des opérations militaires ; 2°- la formation militaire ; 3°- l’Equipement militaire ; et 4°- l’Encadrement des armées africaines. »
IL est temps que tous les patriotes et dignes fils d’Afrique se mobilisent pour faire échec à la nouvelle stratégique d’occupation militaire de l’Afrique et inviter à plus d’humilité et de respect l’arrogant et méprisant Emmanuel Macron qui ferait mieux de s’occuper des français et moins s’ingérer dans les affaires africaines.


FORCES D’OCCUPATIONS MILITAIRES FRANCAISES HORS D’AFRIQUE


HONTE AUX DIRIGEANTS AFRICAINS AU SERVICE DE LA FRANCAFRIQUE


Paris le 10 janvier 2025
Mifon


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BAISSE DES TAXES SUR L’ALCOOL, LE TABAC ET LES CASINOS EN 2025 AU BENIN :
QUEL IMPACT SUR LA JEUNESSE ET LE PEUPLE ?


Le 5 décembre 2024, l’Assemblée nationale a adopté la loi de finance 2025. Parmi les dispositions de cette loi figure une réforme fiscale qui cible des produits tels que l’alcool, le tabac et les jeux de hasard. Si avant la réforme, la fiscalité sur les boissons alcoolisées variait entre 20% pour les bières et les cidres jusqu’à 45% pour les liqueurs et les champagnes, à partir de 2025, un taux unique de 15% sera appliqué à toutes les catégories de boissons alcoolisées.


Le taux d’imposition sur les produits du tabac passe de 50% à 40%. Les jeux de hasard ( Loto) et les casinos connaissent une réduction de leur taux d’imposition passant de 25% à 15% sur le produit brut et non plus sur le net précédemment
Dans tous les pays du monde où on se soucie quelque peu de la santé des populations, ces produits sont considérés comme dangereux pour la santé publique et le bien-être des populations et sont plus lourdement taxés. Au Bénin de Patrice Talon, on en baisse la taxation. Cette réforme appelle les commentaires suivants :


1 – Il est bien connu que le tabac et l’alcool par exemple sont des produits dits psychoaffectifs dont la consommation excessive peut entrainer de graves maladies, des dépendances chroniques, des conduites à risque et la modification de la perception des choses.


2 –Cette réforme est symptomatique de la gouvernance Talon qui consiste à multiplier et augmenter les impôts et taxes pour renflouer un budget qu’il dilapide dans l’opacité totale. En poussant à l’augmentation de la consommation de ces produits, l’Etat entend recueillir une plus grande contribution fiscale des entreprises du secteur. Au lieu de baisser les prix des denrées de première nécessité pour réduire la faim et la misère pour les pauvres, on préfère offrir des casinos où les riches et autres touristes fortunés vont se défouler à moindre coût.

3 - Baisser les taxes sur l’alcool, c’est pousser à la consommation d’alcool pour divertir la population et surtout la jeunesse, les détourner des vrais problèmes qui les assaillent, inhiber leur capacité d’indignation et de révolte, les clochardiser pour continuer à piller tranquillement le pays.


4 – En favorisant le développement des jeux de hasard, on fait miroiter des possibilités de gains faciles qui arrivent rarement. Les seuls gagnants à tous les coups étant l’Etat et les actionnaires privés depuis la privatisation de la Loterie Nationale.
Au total, cette réforme traduit une volonté d’abrutir le peuple béninois et surtout sa jeunesse qui se battent contre la faim et la vie chère. Le peuple béninois n’a rien à y gagner. IL ne lui reste plus qu’à poursuivre ses combats pour mettre fin à ce régime au service des riches et de l’étranger.


Paris le 10 janvier 2024
BK


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DROITS D’OPINION POUR LES BINATIONAUX D’ORIGINE AFRICAINE


Le jeudi 19 décembre 2024, le professeur Franklin NYAMSI, français d’origine camerounaise et panafricaniste bien connu, a été (finalement) condamné à six mois de prison avec sursis, une amende de 10 000 euros et trois ans d’inéligibilité. Une condamnation à relents répressifs de la liberté d’opinion de certains binationaux d’origine africaine en France. Une autre enquête judiciaire est en cours contre le Franco-camerounais.


Le Professeur NYAMSI est un panafricaniste, bien connu, résolument engagé dans la défense des intérêts de l’Afrique et des pays africains, particulièrement des pays des prés-carrés français d’Afrique. Ce qui heurte frontalement les intérêts de son pays d’adoption, la France, de qui il exige la satisfaction de quatre conditions pour rebâtir, selon lui, une relation harmonieuse avec ses ex-colonies :
1- Retrait total des bases françaises d’Afrique ;
2- Abolition de la monnaie coloniale : le franc CFA ;
3- Fin de l’ingérence des puissances politiques étrangères dans la désignation des dirigeants africains ;
4- Le droit des Africains de s’inspirer de leurs civilisations pour concevoir leur état de droit, leurs institutions.


C’est donc sans surprise qu’on le voit appuyer les pays des États du Sahel depuis le début des bouleversements dans cette région à partir du Mali.
Depuis, le calvaire du Pr NYAMSI ne cesse de croître ; des accusations de manquements à ses obligations d’enseignant en passant par les menaces de retrait de nationalité, les tracasseries pour le renouvellement de son passeport et maintenant, sa condamnation pour une affaire qui avait été d’abord classée « sans suite » par une procureure de la République française, la Procureure Corine Girard, pour motif «infraction insuffisamment caractérisée » avant d’être relancée par une substitute de la Procureure, Madame Aliénor DARRIGO, au mépris des procédures pénales en vigueur en France.


Les harcèlements et les tracasseries du Pr NYAMSI ne sont pas uniques à lui et ne datent pas d’aujourd’hui. C’est le lot de tous les binationaux, surtout d’origine africaine, qui dénoncent et combattent la politique africaine de la France depuis la colonisation à ce jour. Le fait nouveau est le renforcement et l’intensification de ces traques depuis que l’Afrique est le siège d’un vent fort de patriotisme avec une jeunesse vent debout contre tout impérialisme, les ingérences étrangères et les bases militaires étrangères sur le continent et pour la souveraineté réelle des pays du continent.


De fait, la France affine ses persécutions et sa répression, sous l’éclairage de certains binationaux d’origine africaine, comme le Franco-Béninois Lionel ZINSOU qui conseille la Représentation nationale française « S’il y avait quelque chose qui devrait inquiéter la représentation nationale (française, ajouté par nous), ce n’est pas la Russie, ce n’est pas la Chine, ce n’est pas la Turquie, ce sont les diasporas (africaines) en France. Parce que vous avez une diaspora à laquelle moi je ressemble, si vous voulez, qui est au service de la relation franco-africaine… » et les autres « diasporas (qui) sont, pour plus de la moitié des contenus utilisés en Afrique, qui circulent en Afrique et qui reviennent dans la presse française ; les diasporas (qui) sont en réalité promoteurs de ces fake news ». (Verbatim de l’audition de M. Lionel ZINSOU, le mercredi 17 janvier 2024 par la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée National française).


Tous les panafricanistes patriotes africains, où qu’ils soient, sont toujours dans le viseur de la France et de tous les impérialistes du monde. Mais les binationaux français d’origine africaine, panafricanistes militants, sont des citoyens à part entière de la France. Ils ont les mêmes droits d’opinion, comme tous les autres Français, sur tous les sujets y compris sur la politique française en Afrique. Leur ciblage et leurs harcèlements et leurs persécutions doivent être fermement dénoncés y compris les Nègres de maison qui y collaborent.


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CORRESPONDANCE D’UN BENINOIS RESIDENT DANS L’AGGLOMERATION DE CERGY PONTPOIUSE – France


SOUTIEN A LA GREVE DES CHAUFFEURS DE BUS INTER URBAINS DU VAL D’OISE


Plusieurs mouvements sociaux sont à signaler actuellement dans l’hexagone ce mois de janvier 2025 dont celui des assistant (e.s) pour enfants en situation d’handicap (AESH) ; la manifestation de la colère des agriculteurs, des employés de la postes etc. etc. mais le conflit qui mérite plus notre attention est celui des chauffeurs de bus inters urbains dans le département du Val d’Oise.


En effet, avec la privatisation du réseau au 1er janvier 2024, tous les chauffeurs ont été transférés à l’entreprise Franc lité Seine Oise (FSO) du groupe Lacroix & Savac, qui veut réduire leurs salaires annuels de 3000 à 5000 euros
Les conductrices et les conducteurs, tous du syndicat Force Ouvrière (FO) ont organisé un piquet de grève, puis reçu le soutien de milliers de travailleurs et d'usagers et aussi d'organisations et d'élus locaux, soutien exprimé notamment en participant à leur caisse de grève ou simplement à leur visite sur le piquet.


À la 61ème journée du conflit, toutes les 2 premières médiations ont échoué car la direction de FSO, la Présidente de la région parisienne, le préfet font la sourde oreille, comptent sur l'essoufflement et la division. Mais forte du soutien des unions locales FO et CGT, des syndicats enseignants, de quelques élus et députés locaux, les 480 chauffeurs restent déterminés à poursuivre le mouvement jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

REMARQUES ET LEÇON DU CONFLIT


En premier, nous avons remarqué le silence total des sommets des partis qui se réclament pourtant de la gauche, hormis le Parti des Travailleurs (PT) qui vient même de lancer une souscription nationale pour soutenir des travailleurs et travailleuses qui mènent la lutte la plus longue après celle contre les réformes de Alain Juppé en novembre /décembre 1995.
Une deuxième remarque est qu’une unité d'action est en train de se mettre en place, ne serait-ce que localement entre FO et la CGT en attendant le positionnement des dirigeants de ces deux organisations.


La principale leçon à tirer de la situation à la FSO est que nous nous sommes encore plus que convaincus que les vagues de privatisations tous azimut arrangent toujours les actionnaires et appauvrissent les travailleurs et les travailleuses qui ont intérêt à œuvrer pour l’unité d’action syndicale contre le même système qui les pressure.


Il est remarquable que malgré les désagréments, les usagers soutiennent massivement ce conflit avec FSO dans l'agglomération de Cergy Pantoise de 12 communes où vivent de nombreux Africains dont des Béninois et Togolais.

 

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À PROPOS DE L’AUDIT DU FICHIER ÉLECTORAL


L'audit du fichier électoral peut-il supprimer les articles du code crisogènes excluant les candidatures libres ?
L'audit du fichier électoral règle-t-il le problème de parrainage ?
L'audit du fichier électoral place-t-il les membres de l'opposition et de la société civile dans les structures d'organisation et les institutions de validation des élections ?
Si la réponse est NON, c'est que vous vous bernez d'illusions et êtes en train de vous faire mettre profondément par talon.
Si vous n'avez pas mal aux fesses, sachez que d'autres en ont.
Arrêtez de faire CHIER le peuple.


PAS D'ÉLECTIONS EN 2026. POINT BARRE.


Signé : Elie Adjovi


Lu et copié pour vous sur le Réseau Social WATHSAPP, le jeudi 9 janvier 2025

 

 

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