Communiqué aux femmes
NON A L’IMPOSITION DE YAYI BONI COMME PRESIDENT
PAR GNONLONFOUN JOSEPH ET DOSSOU ROBERT
Les femmes du Bénin viennent de se réveiller avec la confirmation par Robert DOSSOU, président de la cour des miracles, du coup d’état électoral de Joseph GNONLONFOUN, président de la CENA. Les femmes du Bénin savent que Boni YAYI vient ainsi d’être confirmé à la tête de notre Etat dans un acte d’imposture.
En effet, Les élections présidentielles actuelles ont été émaillées du début jusqu’à la fin par fraude : une LEPI à marche forcée, cafouillage indescriptible dans la distribution des cartes, manipulation en parallèle par le président sortant de bulletins et de cachets, etc. C’est pour valider tout cela tel quel que le président de la CENA a perpétré son coup d’Etat électoral que la Cour Constitutionnelle de Robert DOSSOU n’a eu qu’à confirmer.
La fraude était donc le seul recours de Boni YAYI quand on sait les nombreux crimes et scandales économiques qui ont jalonné son premier règne. Les femmes se souviennent encore de leur époux et fils enlevé Pierre Urbain DANGNIVO, depuis le 17 août 2010. Elles continuent de souffrir le martyre de l’escroquerie nationale planifiée par cet homme et ses acolytes contre tout le peuple en général et elles en particulier ; escroquerie nationale connue sous le nom de ICC services et consorts. Elles se souviennent encore des autres scandales (CEN-SAD, machines agricoles, avion présidentiel).
Malgré tout ce passif social, économique et politique, imposer à nouveau ce tyran à la tête de notre pays, c’est mépriser totalement les sacrifices que notre peuple a consentis pour arracher les semi-libertés dont nous jouissons aujourd’hui. C’est inadmissible tout court.
Nous avons le devoir historique à l’instar des femmes de Tunisie et d’Egypte de dire : YAYI dégage ! DOSSOU, dégage ! GNONLONFOUN, dégage. Vous êtes des détourneurs de la souveraineté populaire. Que Boni YAYI sache que les intimidations du Président du Nigéria GOODLUCK Jonathan, sont vaines et ne peuvent lui épargner la colère populaire. Et ce, d’autant que ces intimidations proférées sans la moindre réserve en sa présence établit un acte notoire d’apatridie qui a consisté en l’invitation par lui du président d’un pays voisin pour venir piétiner avec sa bénédiction notre souveraineté nationale.
Nous devons nous ceindre les hanches pour participer à tous les combats qui libèrent nos peuples des griffes de ces imposteurs.
C’est pourquoi, le MFLLP invite toutes les femmes indignées à la Bourse du travail le mardi 22 mars 2011 à 8 heures précises pour crier leur ras-le-bol contre le trio imposteur GNONLONFOUN-DOSSOU- YAYI.
Vive la lutte émancipatrice des femmes du Bénin !
Fait à Cotonou, le 21 mars 2011
Pour le BEN/MFLPP
LA PRESIDENTE
Mathurine SOSSOUKPE