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Cotonou, le 13 mars 2017
APPEL AU SIT-IN DU JEUDI 16 MARS 2017 A L’ASSEMBLEE NATIONALE
Il y a de cela quelques semaines tout le monde se demandait ce qui se tramait à travers le séminaire des députés à Dassa-Zoumè sur les projets et propositions de lois.
Au total douze(12) projets et propositions de lois ont été examinés par les députés, au nombre desquelles deux propositions de loi visant la destruction de la fonction publique béninoise en faveur du privé :
une proposition de loi portant régime général d’emploi des collaborateurs de l’Etat et une proposition de loi fixant les conditions et la procédure d’embauche de placement de la main-d’œuvre et de résiliation de contrat de travail en République du Bénin.
FESYNTRA-FINANCES CSTB
En chœur, crions !
« Trop c’est trop !!! Ça Suffit !!! Agissons maintenant ».
Il est vraiment temps d’agir dès maintenant camarades travailleurs, tous secteurs confondus, sinon le Président Patrice TALON et les membres de sa cour qui ont surgi, vont agir et disparaître réellement, comme les para-commandos en mission kamikaze, en laissant une administration publique privatisée et plus délabrée.
En novembre 2016, analysant les nominations dans l’administration au niveau du Cadre de Concertation sur la Gouvernance au Bénin (CCGB) créé en mai 2014, monsieur Laurent METONGNON, Président du cadre, déclarait :« il a été annoncé à grands renforts, les appels à candidatures, la nomination basée sur la compétence…. Au constat, il s’agit du débarquement des agents du secteur privé, en majorité des sociétés du chef de l’Etat… On assiste à des placements de retraités, de non-béninois, de parents,des anciens employés et amis, des copains et des recommandés de la France-Afrique à des postes stratégiques, pour un meilleur quadrillage et le contrôle de l’Administration publique….».
De partout fusent des contestations pour rejeter cette gouvernance de notre administration basée sur l’option du ‘’tout privé’’. Les travailleurs du Ministère de l’Economie et des Finances fustigent les ‘’allogènes’’, les enseignants rejettent les inspecteurs retraités, les diplomates n’acceptent pas que des non-diplomates occupent des postes stratégiques dans leur secteur, etc., etc. Au lieu que le Président de la République écoute cette désapprobation générale, et cherche, à travers un dialogue franc et sincère, les raisons, et puisqu’il prend ses désirs comme lois qui sont au-dessus de tout le monde, il préfère passer par certains députés pour introduire une proposition de loi portant régime général d’emploi des collaborateurs extérieurs de l’Etat, tout comme sous le Président YAYI, la proposition de loi de la suppression des droits de grève aux douaniers.
ADRESSE AUX ROIS ET AUX DIGNITAIRES TRADITIONNELS
TENEZ A VOS REVENDICATIONS
POUR LA DIGNITE ET L’’EMANCIPATION DE VOS PEUPLES
Le samedi 04 mars 2017, par l’entremise du député Gbadamassi et du maire Charles Toko, une délégation de rois du septentrion a été reçue par le Président de la République. Le Roi de Kika, porte parole de cette délégation dira qu’il s’agit d’une délégation des Rois et chefs de terre des quatre départements du nord, venus pour « saluer les réformes politiques et institutionnelles engagées… et en même temps apporter les bénédictions royales pour leurs succès ». (Cf "La Presse du Jour" n° 2832 du lundi 6 mars 2017).
Vous avez été surpris et troublés par cette démarche qui rappelle tristement les pratiques de division, d’indignité et de courtisan observées sous le pouvoir défunt de Boni Yayi. Mais heureusement et dans le même temps, il vous a été loisible d’observer que cette délégation conduite par le Roi de Kika ne représente pas, contrairement à ses déclarations, tous les Rois et Chefs de terre du nord et que les plus grands et les plus dignes n’étaient pas à cette rencontre. Cette observation vous permet alors de situer et de déplorer ces pratiques de certains Rois et dignitaires qui, écrasés devant les charges que leur impose leur noble fonction de successeur des trônes de nos ancêtres, n’hésitent pas à sacrifier leur dignité.
COMMUNIQUE
A Tous les Rois, Reines, Chefs de Terres et autres Dignitaires Traditionnels du Nord Benin
Leurs Majestés et Excellences,
Le samedi 04 mars 2017, le Président Patrice TALON a reçu, au Palais de la République, des « Rois et Chefs de terre Traditionnels des quatre départements du septentrion ». La presse parlée & télévisuelle et la presse écrite ont donné grand écho à cet événement, chacune y allant avec ses imaginations et affabulations. Le journal « La Presse du Jour » du lundi 06 mars a pu écrire : « ce sont tous les Rois et Chefs de Terre Traditionnels des quatre départements du septentrion qui ont fait le déplacement ... », souligné par nous. Il y a là des contre-vérités à relever.
Réformes institutionnelles: L’alerte de Michel Adjaka sur la révision de la constitution
Par Pascal Mensah 01 Mar 2017 à 22:23 2837
Le Président de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab), Michel Adjaka a réagi face au processus de révision de la constitution voulue par le pouvoir Talon.
Après la clôture du séminaire parlementaire à Dassa - un séminaire qui préparerait la révision de la constitution à en croire certains observateurs de la vie politique nationale- Michel Adjaka s’est insurgé contre une révision à huis clos de la constitution. Sur sa page facebook, le magistrat a fait savoir qu’on ne révise pas une constitution dans l’exclusion. Pour pouvoir résister aux aléas politiques, à l’usure et aux intempéries du temps, il estime que la constitution doit être publiquement toilettée, ce qui passe par un débat approfondi sur les nouvelles options politiques et un consensus sur la forme, l'esprit et la vision des nouveaux choix opérés.
S.O.S. ! Sauvez les responsables étudiants !
COMMUNIQUÉ
Nous, présidents de l'Union Nationale des Étudiants du Bénin (UNEB) et de l'Union Nationale des Scolaires et Étudiants du Bénin (UNSEB), informons le peuple béninois et la communauté internationale de la situation inquiétante que nous vivons depuis quelques jours.
En effet, nous recevons en permanence des appels et SMS de menaces venant des inconnues. De même, tous nos mouvements sont suivis de près par des personnes non encore identifiées qui nous filent de jour comme de nuit. Elles sont généralement à bord de véhicule personnel haut de gamme et prennent d'assaut nos zones de résidence respectives. Si depuis quelques jours, nous avons décidé de ne pas alerter l'opinion publique, les événements de la journée de ce mercredi 1er mars 2017 nous obligent à sortir de notre silence. Nous avons passé une journée difficile en courant de gauche à droite à la recherche d'abri, nos zones de résidence nous étant inaccessibles du fait de la présence desdites personnes. La chasse à notre personne s'est poursuivie jusque tard la nuit. Ce qui nous a obligés à fuir nos domiciles respectifs pour chercher refuge ailleurs.