UNSEB-UAC INFO N°24

Après avoir transformé l’ENEAM en un centre d’affaire, le directeur Albert HOUNLONKOU et sa clique procèdent à la fermeture anarchique des entrées

 Depuis quelques semaines, les camarades étudiants de l’Ecole Nationale de l’Economie Appliquée et de Management (ENEAM) se trouvent confrontés à des décisions pirates et attentatoires aux libertés fondamentales et franchises universitaires. Il s’agit d’une décision prise par la Direction de l’ENEAM avec à sa tête monsieur Albert HOUNLONKOU. Selon ladite décision, les entrées d’accès à l’ENEAM ne seront ouvertes qu’à des horaires indiqués. Ainsi, la liberté d’aller et de venir se trouve confisquée. Avec une telle mesure, les étudiants de l’ENEAM sont désormais traités comme les élèves des collèges et lycées. Comme tel, les autorités de cette école ont institué ce qu’elles appellent un service chargé de la discipline dont les responsables en collaboration avec les vigiles procèdent à des actes de menace et de toute autre forme de violence (verbale, physique, …) sur les étudiants.

Avant cette situation, les étudiants vivaient d’autres servitudes. On en veut pour preuve : la privation progressive du service de restauration ; la transformation de ce centre d’étude en un centre d’affaire (installation des bars VIP, de cafétéria de clase exceptionnelle, etc…) ; absence de politique d’accès à l’emploi ; paiement des frais de double inscription ; des menaces de répression académique vis-à-vis de certains responsables étudiants qui dénoncent la mauvaise gestion du Directeur et son équipe.

Cliquer ici pour lire l’intégralité de l’article

 

Cotonou, le 06 avril 2014

SOUTIEN AUX LUTTES ACTUELLES DES TRAVAILLEURS ET DE LA JEUNESSE

 

Cotonou notre cité a été le 27 décembre 2013, le théâtre d’une répression sanglante d’une marche pourtant pacifique organisée par des confédérations et fédération syndicale.

S’en est suivi depuis lors, un vaste mouvement protestataire fait de grève générale, de marches, de sit-in, a embrasé le secteur des travailleurs salariés à partir du 07 janvier 2014, et s’est progressivement étendu à la couche juvénile et couvrant tout le territoire national. Ce mouvement vise la sauvegarde des libertés et de la sécurité, l’éthique dans la gestion des affaires publiques et la satisfaction de certaines revendications longtemps laissées pour compte. On y retient notamment, comme le rappelait si bien le message de soutien du HCRC  en date du 14 janvier 2014 :

- le relèvement de leurs fonctions de Messieurs AZANDE Placide, Préfet du département de l’Atlantique-Littoral ; AGOSSADOU Pierre : Commissaire Central de la ville de Cotonou, auteurs de la barbarie du 27 décembre 2013 conformément à l’article 19 de la constitution du 11 décembre 1990 ;

- l’annulation pure et simple des concours frauduleux organisés par le Ministère de la Fonction Publique au profit du Ministère de l’Economie et des Finances les 28 juillet et 25 août 2012 ;

- la restitution des défalcations arbitraires sur salaire pour fait de grève.

Les revendications ont également concerné le paiement des 25% d’augmentation de salaires à tous les travailleurs notamment les enseignants, le reversement des enseignants vacataires (qui représentent plus de 75% du personnel enseignant au Bénin) et leur formation en conséquence.

Cliquer ici pour lire l’intégralité de la déclaration du HCRC

 

CSTB ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ FESYNTRA-FINANCES

Motion de grève

A

Monsieur le Ministre du Travail, de la Fonction Publique et de la réforme Administrative et Institutionnelle, Chargé du Dialogue Social

 - Considérant que le contenu de la motion de grève en date du 02 janvier 2014 reste toujours valable ;

- Considérant les menaces et intimidations proférées par le gouvernement contre les travailleurs à travers des sorties médiatiques tapageuses du Directeur de Cabinet du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire, Albert ADAGBE et autres communiqués de presse faits par le Secrétaire Général du gouvernement, Eugène DOSSOUMON ;

- Considérant les réactions des travailleurs à la base exigeant la poursuite obligatoire des mouvements de grève générale ;

- Considérant que la rencontre du mardi 14 Janvier 2014 entre une délégation du Gouvernement et les Secrétaires Généraux des Confédérations Syndicales et de la FESYNTRA-Finances s’est soldée par un échec cuisant du fait du Gouvernement ;

- Considérant que malgré la rencontre Président de la République, Facilitateurs, membres du gouvernement, confédérations syndicales et la FESYNTRA-FINANCES du mercredi 12 mars 2014, les mouvements de grève se sont poursuivis ;

- Considérant que l’invalidation des concours au profit du MEF et de tous les concours de la période après 15 mois de protestation et 3 mois de grève indique que le gouvernement reconnaît qu’il y a eu effectivement fraude et qu’il y a lieu d’en rechercher les auteurs ;

- Considérant le soutien manifeste de la grève par des parents d’élèves des élèves et étudiants qui ne veulent pas d’une année blanche ;

La Confédération Syndicale des Travailleurs du Bénin (CSTB) et la FESYNTRA-FINANCES signataires de la présente motion de grève décident du renouvellement de la dite grève pour 72 heures à compter du mardi 08 avril 2014 à 00 heure au jeudi 10 avril 2014 à minuit pour exiger la satisfaction des revendications ci-après :

Cliquer ici pour lire l’intégralité de la motion de grève

 

 

L’AUTORITE DE L’ETAT : UNE EXCUSE TROP FACILE

 POUR DEFENDRE UN POUVOIR ILLEGITIME

 (Déclaration du CCDB)

  L'enfer est pavé de bonnes intentions comme le dit le proverbe.
Avec le réveil actuel de notre peuple, nous devons en finir avec les lieux communs et les formules toutes faites qui ne font que profiter au nouvel autocrate YAYI BONI et à son groupe de mafieux.
C'est ce que le CCDB montre dans cette déclaration à propos de l'autorité de l'Etat.
Cliquer ici pour lire l'intégralité de la déclaration du CCDB

3ème Rencontre de Concertation entre les Comités Départementaux de lutte
Abomey, le 03 avril 2014
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Déclaration

Conformément à la décision de la 2ème Rencontre tenue à Porto-Novo le mercredi 19 mars 2014, la 3ème Rencontre des Comités Départementaux de lutte s’est effectivement tenue à Abomey le jeudi 03 avril 2014.
Etaient présents les représentants des Comités départementaux de lutte de l’Ouémé-Plateau, de l’Atlantique-Littoral, du Mono, du Couffo, du Zou, du Borgou, de l’Alibori …
A l’issue des riches débats sur la situation actuelle de la grève et des luttes des travailleurs et des scolaires, la 3ème Rencontre a décidé de rendre publique la déclaration qui suit :
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Bureau Exécutif Universitaire
D’Abomey-Calavi (BEU-AC)

 
A
Monsieur le Recteur de l’UAC

 Objet :MOTION DE GREVE

 Monsieur le Recteur,

Depuis quelques mois, les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi  sont en lutte contre l’arbitraire et  la mauvaise gestion dont font  preuve l’équipe rectorale dirigée par Brice SINSIN et le COUS-AC à sa tête Eléonore L. YAYI. Ainsi, des mouvements de  contestation suivis de grèves ont été enregistrés. Face à cela, l’on a vu une détermination de l’équipe rectorale et celle du COUS-AC à violer et achever les libertés démocratiques en mobilisant une milice appuyée par des Hommes en armes qui siègent  en permanence à l’Université, violant ainsi les franchises universitaires. A tout ceci, s’ajoutent d’autres problèmes qui aggravent les conditions  de vie et d’étude des étudiants.  C’est pourquoi,
Cliquer ici pour lire l'intégralité de la motion

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