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ÉCHO DE LA DIASPORA BÉNINOISE Numéro 5 du 1er février 2025
ÉDITORIAL
Face aux échecs cuisants des plans des guerres indirectes pour affaiblir la Chine, leur ennemi numéro 1, les États-Unis d’Amérique, avec le retour de Donald TRUMP aux affaires, changent leurs plans sans changer d’objectif et pour se concentrer sur l’essentiel : être plus gros, plus grands et plus forts, devant et face à la Chine, “Make America Great Again”.
Pour abattre la Chine et tout ce qui fait obstacle à cet objectif ou perçu ou décidé comme tel, le nouveau président s’entoure aujourd’hui d’une équipe ploutocratique et technocratique formée de multimillionnaires et multimilliardaires venus tout droit de la Silicon Valley, possesseurs des outils technologiques les plus avancés du moment qui façonnent le monde d’aujourd’hui et qui ont fait allégeance au Trumpisme, pur et dur, qui s’appuie sur l’Extrême Droite de l’Amérique et du monde dont les principaux chefs européens ont été invités à sa deuxième investiture.
COMMUNIQUE DU COMITE CULTUREL POUR LA DEMOCRATIE AU BENIN (CCDB) A PROPOS DE LA SUSPENSION DE PLUSIEURS MEDIAS EN LIGNE AU BENIN
COMMUNIQUE
LA HACHE DE LA HAAC A ENCORE SEVI CONTRE LA LIBERTE DE LA PRESSE
LE CCDB PROTESTE
Ce mardi 21 janvier 2025, la Haute Autorité de l’audiovisuel et de la Communication (HAAC), a « suspendu jusqu’à nouvel ordre » les activités de deux journaux et de cinq médias en ligne, évoquant des motifs d’ordre déontologique et de non respect de la réglementation des médias en vigueur.
CONFERENCE DE PRESSE DE L'APP
A PROPOS DE LA SITUATION ACTUELLE
Cotonou, le 17 Janvier 2025.
Thème : « Face à la guerre qui frappe notre pays, tous unis en soutien à nos forces de Défense et de sécurité pour le Départ des forces françaises d’occupation. »
Messieurs les journalistes !
Béninoises et Béninois de toutes conditions où qu’ils se trouvent,
Chers Amis du Bénin, une Guerre non déclarée par la France se déroule dans notre pays.
Messieurs les Journalistes, avant tout propos, permettez que l’on observe une minute de silence en hommage à nos braves soldats tombés les armes à la main, le 8 Janvier 2025 et peut-être les jours suivants et qui ont ainsi héroïquement donné leur vie à la Patrie.
Messieurs les Journalistes, pendant que je prépare cette Conférence, je viens d’apprendre l’arrestation de deux jeunes leaders du Conseil de la Jeunesse Patriotique (CoJeP) de la Ville de Parakou, département du Borgou. Ils ont été arrêtés hier jeudi 16 Janvier 2025, pour avoir simplement, en même temps que leurs camarades de Cotonou, organisé une manifestation publique à la Place Bio Guerra en soutien à nos Forces armées de défense et de Sécurité contre le barbare massacre de nos militaires par les terroristes le 8 janvier et pour exiger le départ des bases françaises de notre territoire. De la sorte, en plus de faire silence sur ce drame national qui frappe notre pays, en plus de cacher au peuple les morts quotidiennes de nos militaires sous les balles des « terroristes » supplétifs des troupes françaises dans le nord de notre pays, le Gouvernement s’emploie à empêcher toute expression populaire de soutien à notre Armée exposée en pâture à la politique coloniale de la France. !
I- Béninoises et Béninois ! Mesdames et Messieurs les journalistes,
Le 08 Janvier 2025, alors que le Peuple tout entier, en compagnie des Hôtes du monde entier, se prépare à célébrer une fois encore la fête identitaire « Fête Nationale Vodun », l’une des rares célébrée sous le soleil africain, avec l’étiquette étatique, un grand événement se produisit : pendant des heures, des « terroristes » massacraient plus de trente de nos braves soldats au Triple point- Bénin-Niger-Burkina Faso, dans la commune de Banikoara. Le symbolisme est frappant : frapper au cœur du Bénin patriotique et terroriser notre peuple. Un véritable deuil frappe ainsi notre pays. Mais du côté du Gouvernement, silence total et aucune communication sur cette grave information. Ni une adresse au peuple de la part du Président de la République, Chef suprême des Armées, ni une minute de silence, ni un mot de compassion à l’endroit des familles éplorées, ni une décision de mise en berne des drapeaux. Comme l’on doit le savoir, face à un très grave événement, aucune excuse n’est acceptable. Pas même le déroulement de la Fête identitaire aujourd’hui baptisée « Vodun Days », dont on ne demande nullement ni la suspension, encore moins l’arrêt. Car en effet, ne serait-ce pas l’occasion à ces dizaines de milliers de nos « frères » Afrodescendants, venus des Amériques, des Caraïbes, d’Afrique, d’Europe et d’ailleurs, de participer à ce deuil national ? Les bredouillements du Porte-Parole du Gouvernement quelques jours après, ne peuvent effacer une telle désinvolture.
Mesdames et Messieurs, ce qui s’est passé le 8 janvier 2025 n’est malheureusement qu’un épisode d’une série d’attaques de « terroristes » contre notre pays depuis 2019. Il n’est pas le premier, il ne sera pas le dernier. (Si l’on ne se lève pas pour y mettre fin par la source.)
II- Rappel de quelques actes « terroristes » contre notre pays depuis un certain nombre d’années et leur signification.
1°- Les 1er et 02 Mai 2019, pendant que le peuple de Cotonou et de Kandi notamment s’insurgeait dans les rues contre le pouvoir de Patrice Talon, un communiqué de l’Elysée annonçait à grand renfort médiatique ( RFI-TV5 France 24) l’enlèvement dans le Parc Pendjari, de deux touristes français et de leur guide béninois, notre compatriote Gbédji Fiacre, lui sauvagement assassiné et retrouvé quelques jours plus tard.
- Le 10 Mai, un autre communiqué de la Présidence française annonçait la libération des deux touristes français enlevés ainsi que de deux autres otages, une Américaine et une Sud-coréenne tout en déplorant le décès de deux de ses militaires français engagés dans l’opération de sauvetage. Bizarre !
Dans une Déclaration en date de 7 Mai 2019, le Parti Communiste du Bénin écrivait ceci : « l’enlèvement des deux touristes français est trop bien « arrivé à propos » pour servir de prétexte pour une intervention étrangère au Bénin et l’occupation de notre territoire par les troupes françaises. » Qui a intérêt à semer la peur dans notre pays ? la déclaration répond « C’est …ceux qui ont pour objectif de venir occuper notre territoire pour en être le recours contre « le terrorisme », baptisé de tous les noms selon le principe impérialiste bien connu qui consiste à créer le problème pour en être la solution.
C’est pourquoi dit le texte « notre peuple n’acceptera pas l’occupation de notre territoire par une force militaire étrangère sous le prétexte de lutte contre le « terrorisme ». La lutte contre le terrorisme au Bénin, c’est l’affaire du peuple béninois qui, tout en confiance en lui-même, doit rechercher et trouver les ressources internes, les solutions idoines à son éradication : en mobilisant non seulement les forces armées et de police béninoises, les agents des eaux et forêts, les populations des zones concernées, mais l’ensemble du peuple organisé pour assurer la sécurité, sa sécurité. Le peuple béninois dans toutes ses composantes, est à même d’assurer la sécurité de tout touriste qui aime notre pays. Si, en dépit de ces avertissements, l’on s’avise à venir quand même installer dans notre pays, une base militaire étrangère, sous prétexte de lutte contre le terrorisme, ce sera une agression pure et simple contre notre pays (comme en 1890-1894) contre son peuple qui ne manquera pas de trouver des voies et moyens d’y répondre ».
2°- Les 08 et 10 février 2022, notre pays a été objet d’une autre attaque terroriste d’envergure, cette fois au Parc W. Le bilan affiché s’établit à au moins neuf tués (2 agents civils, d’African Parks Network (APN), 5 gardes forestiers, 1 agent des Forces Armées béninoises) et 12 blessés. Il est attesté que c’était le plus lourd bilan en pertes jusque-là en vies humaines depuis le début des attaques terroristes contre notre pays. Presque dès le lendemain, c’est-à-dire le 12 Février 2022, dans un Communiqué, l’État-Major des armées françaises a annoncé que : « Dans la matinée du 10 février, après avoir localisé les « djihadistes » qui ont opéré au Bénin, les forces Barkhane en ont éliminé une quarantaine.
A ce propos, à travers un article intitulé « Non au déménagement des Forces Barkhane au Bénin » nous écrivions ceci : « la soudaineté et la concomitance des événements - agression terroriste les 8 et 10 février, action des forces Barkhane dès le 10 - avec à la clé la « neutralisation » de ces « djihadistes », et nous concluons que « toutes ces zones d’ombre, ces incohérences révèlent simplement que nous avons à faire à un gros montage digne de grands scénarios de films hollywoodiens contre notre pays et son peuple. L’attaque des 8 et 10 Février avec autant de morts a été organisée par les Colonialistes français pour justifier des succès des forces Barkhane chassées du Mali et faire accepter leur déploiement notamment au Bénin en même temps que dans les pays tels la Côte d’Ivoire, le Togo ».
3°- A travers tout ceci, il est aisé d’établir, avec la chronologie des faits, tout le plan monté par la France coloniale pour réoccuper notre Patrie dans un « Remake » à la Dodds des années 1890-1894 contre Béhanzin, ses Soldats et ses Amazones. Et ce Plan remonte bien loin.
3-1°- Le Président Ahomadégbé chasse les troupes d’occupation françaises du Dahomey en 1964.
3-2°- Le 16 Janvier 1977, le Gouvernement français pour redresser un Agent Kérékou, devenu un peu infidèle a organisé, par l’intermédiaire de ses Agents plus dociles (et avec le soutien de pays comme le Gabon, du Maroc et de la Côte d’Ivoire), une action militaire aéroportée de mercenaires en vue du renversement du Pouvoir de Kérékou. Le peuple de Cotonou, tout entier comme un seul homme, s’est levé et a fait échec à cette agression impérialiste.
3-3°- En 1992, suite aux graves événements qui ont agité le pays frère, le Togo, des troupes françaises ont été débarquées au Bénin soi-disant en « pré-positionnement » pour le Togo. Protestation populaire généralisée, les troupes françaises ont dû replier.
3-4°- Le 1er mai 2019, jour de l’insurrection populaire à Cotonou, une obscure affaire d’enlèvement de touristes français (par des terroristes) dans le parc de la Pendjari a été annoncée. En fait, il s’agit, comme je viens de le dire plus haut, de militaires espions français déguisés en touristes.
3-5°- En février 2021, le Directeur, Patron de la Direction Générale de la Sécurité Extérieure (DGSE) française, M. Bernard EMIE déclare en compagnie de la Ministre des Armées, Florence PARLY que des « djihadistes » se préparaient à attaquer les pays du Golfe de Guinée, plus particulièrement le Bénin et la Côte d’Ivoire. Ce qui n'était qu’une préparation de l’opinion pour une extension de l’agression française au Bénin et faire ainsi accepter l’aide française pour notre protection.
3-6°- Février 2022, attaque terroriste du Parc W avec des victimes.
A toutes les tentatives récentes de recolonisation de notre pays et de réoccupation du territoire du Bénin, notre peuple s’est vivement opposé. Et les choses se sont enchâinées : Signature de Talon d’accord d’installations de bases militaires françaises au Bénin en février 2023, accroissement des attaques terroristes. La dernière n’en est qu’un épisode. S’en suivront beaucoup d’autres.
Mes chers concitoyens, Messieurs et Mesdames les Journalistes, Il ne s’agit ni plus ni moins, que d’une guerre de recolonisation française contre notre Patrie.
III- Notre Peuple a compris qu’il s’agit bien d’une Guerre de maintien coloniale française contre notre Patrie.
En effet, la dernière attaque a soulevé des protestations de toutes parts.
Hormis les Partis siamois UPR- BR et autres divers MOELLE- Bénin du groupe autocratique du Président Talon qui se sont contentés de déplorer l’événement et d’avancer un soutien hypocrite et verbal aux Forces de Défense et de Sécurité, notre Peuple dans son ensemble, soutient ses Forces de Défense et de Sécurité et exige le départ immédiat des troupes françaises et alliées de notre territoire. Même certains pro-Pouvoir avérés comme Bertin Coovi, n’ont pas hésité à franchir le pas et demander le départ des troupes expéditionnaires françaises de notre Sol. Les nuances sont sans importance : Nous ne voulons plus de bases militaires françaises et alliées.
Les derniers événements ont permis la maturation politique actuelle de notre peuple.
En effet en dépit des faits attestés et vérifiés par notre peuple de la présence de bases militaires françaises au Bénin, éparpillées à maints endroits du nord de notre Territoire, le Gouvernement de Patrice Talon l’a toujours nié. Heureusement pour notre Peuple et pour les Peuples des pays voisins, le patron et parrain de cette Entreprise, Emmanuel Macron le confirme et confond à maintes reprises ses Agents béninois. Le 6 Janvier 2025 a été le clou qui relève le caractère cocasse de cette situation. Le Président français devant les Ambassadeurs gaillardement déclare qu’il existe « de bases militaires stratégiques en Afrique, notamment au Bénin et au Nigéria » ; le crash d’hélicoptère militaire rempli de militaires étrangers dans la commune de Zè est venu renforcer les choses.
La présence des bases militaires françaises au Bénin répond simplement à la nouvelle stratégie de disposition des forces françaises en Afrique. Cette stratégie largement développée par le Président français lui-même.« Notre rôle change en Afrique […] parce que le monde change en Afrique, parce que les opinions publiques changent, parce que les gouvernements changent » et [aussi] « parce que nous avons décidé de manière souveraine en février 2023, après plusieurs années de changement progressif, de rebâtir un partenariat qui repose sur des partenaires respectés », « vis-à-vis desquels nous devons aider à la formation, à l’équipement, en renseignement, pour des opérations spécifiques » (déclaration à Djibouti) Ce qui se résume ainsi en termes de dispositions stratégiques « intégrer les forces militaires françaises au sein des armées nationales africaines tout en gardant les fonctions essentielles « 1°- la conduite des opérations militaires ; 2°- la formation militaire ; 3°- l’Equipement militaire ; et 4°- l’Encadrement des armées africaines. »
Il ne faut pas beaucoup d’efforts pour saisir la liaison entre la présence des bases militaires françaises et les attaques terroristes.
Ainsi, si ce sont les forces militaires françaises qui sont aux commandes des opérations militaires contre les terroristes avec les dispositifs renforcés tels que l’équipement, l’encadrement, le renseignement et que pourtant le massacre du 8 janvier 2025 a été perpétré, il est aisé de comprendre que ce sont ces forces françaises elles-mêmes qui sont à la manœuvre d’assassinat de notre population. Et cela est méchant, cruel, cynique et donc inacceptable. Notre peuple dans tout son ensemble, indigné a compris qu’il s’agit d’une guerre de reconquête coloniale française par terroristes interposés. Notre Président en est complice !
Le Peuple a été d’autant plus instruit si rapidement qu’il y a l’expérience des pays de l’AES et des déclarations pertinentes des pouvoirs patriotiques de ces pays en proie à une guerre coloniale française par supplétifs terroristes interposés depuis des années.
IV- Tous Unis pour une seule Exigence patriotique aujourd’hui : le Soutien à nos Forces de Défense et de Sécurité et le Départ des Bases militaires française de notre Sol.
C’est le Cri de toute la population. « Troupes françaises hors de notre pays ! ». Les Manifestations diverses des jeunes à travers le territoire se multiplient. Les protestations verbales s’enchaînent démontrant que notre peuple ne doit plus reculer. Les intimidations et arrestations du pouvoir ne peuvent arrêter ce mouvement. Il s’agit d’une question de vie, il s’agit d’une question de patriotisme.
Deux dangers guettent ce mouvement : c’est, d’une part, séparer la partie du mot d’ordre de « soutien aux forces de défense et de sécurité » de l’exigence de départ des bases étrangères françaises ; d’autre part diviser le mouvement lui-même. Parler simplement de soutien aux forces de défense et de Sécurité sans évoquer la cause de leur assassinat qui se trouve être la présence des troupes françaises, c’est simplement faire le jeu des occupants français et dès lors, cautionner les massacres de nos populations, civiles comme militaires
Diviser le mouvement commun protestataire anticolonialiste français, c’est affaiblir la résistance de notre peuple. C’est dans ce double jeu (de non dénonciation des troupes françaises et de division du mouvement populaire) que s’adonnent ouvertement certains éléments antipatriotes camouflés sous l’aile de Syndicats-Maison (stipendiés par des ONG impérialistes). En les écoutant et en les voyant dans l’action, cela apparaît nettement.
Compte tenu de la gravité de la situation de notre pays, en danger de réoccupation des terres de nos valeureux Aïeux par les troupes du « Général Dodds » de triste mémoire, il requiert l’urgence d’une union sacrée patriotique de tout le peuple dans toutes ses composantes et sans exclusive. Il s’impose comme impératif, la réconciliation de tous les patriotes béninois contre l’agression manifeste française contre notre pays.
V- Comment comprendre l’exigence de « mutualisation » des forces des trois pays, le Bénin, le Niger, le Burkina Faso dans la lutte contre la guerre « terroriste » française au Bénin ?
Le débat fait rage et emballe tout le monde ; tant des gens de bonne foi que des antipatriotes. Il est apparu nettement que c’est l’absence de coopération entre les trois pays (Bénin, le Niger, le Burkina Faso) qui est le véritable obstacle à la lutte contre le terrorisme. Et tout le monde demande que ces trois pays coopèrent. Moi aussi je demande la mutualisation des forces des trois pays pour éradiquer le terrorisme. Même le Chef d’Etat-Major Général, Gbaguidi Fructueux en a parlé, le 16 Janvier à la « place du Souvenir », il déclarait en substance avoir effectué des démarches dans ce sans résultat.
Mais comment comprendre cette exigence ? Sans faire de grands discours, prenons un exemple. Nous sommes des frères habitant nos maisons différentes. Un Etranger s’introduit chez nous et décide d’assassiner l’un de nos frères. Celui-ci le chasse de sa maison ; mais un autre frère accueille cet Etranger dangereux qui continue de menacer le frère et de comploter contre lui Toi qui as accepté d’héberger chez toi cet Intrus dangereux, peux-tu raisonnablement et sans jouer au perfide, demander à ton frère menacé dans sa maison, d’ouvrir sa porte pour une coopération familiale ?. Cela peut-il être possible ? Les Gouvernements des pays voisins ont toujours, avec preuve à l’appui, affirmé la présence de bases militaires françaises à leurs frontières avec des plans de déstabilisation –et participation- de la partie béninoise contre ces pays. Aucun démenti sérieux ni convaincant n’a été apporté à ces affirmations.
Il est tout de même curieux, tout de même humiliant pour notre pays qu’un concitoyen, se fasse complice, que dis-je, se fasse l’instrument du retour des Troupes françaises sur la terre des Béhanzin, Bio Guerra, Saka Yérima, Kaba pour venir profaner la tombe sacrée de nos Ancêtres, l’instrument de guerre de recolonisation des peuples de l’Afrique.; Une telle renommée attachée à un nom est en elle -même une malédiction que le Président Talon a intérêt à laver si tant qu’il est encore possible de se racheter.
Au regard de ces situations, je demande au Gouvernement du Bénin et au premier chef, au Président Patrice Talon
1°- de Dénoncer l’accord de défense stratégique du Bénin avec la France
2°- D’évacuer toutes les forces d’occupation militaire françaises de notre pays.
3°- D’assurer des conditions matérielles et morales à nos Soldats au front, tant à eux-mêmes qu’à leurs ayants-droits.
4°- De lancer après ces mesures prises, la mobilisation populaire en vue de sauver la patrie. Nos Jeunes dans ces conditions, pourront aller, rassurés et fiers, s’engager en « Volontaires de Défense de la Patrie » pour au besoin donner leur vie pour sauver la Terre de nos Aïeux.
J’appelle l’ensemble du Peuple à poursuivre le combat, sous toutes les formes, en vue de l’évacuation des troupes françaises de notre Territoire.
Troupes militaires françaises hors du Bénin !
La Patrie et sa Victoire ! Nous vaincrons !
Nos « Aïeux sans faiblesses ! l’ont prouvé au « prix de leur Sang » comme le dit l’Hymne !
Cotonou, le 17 Janvier 2025.
Philippe Toyo NOUDJENOUME.
Président du Conseil National pour une Gouvernance Patriotique de l’Alliance Pour la Patrie
Premier Secrétaire du PCB.
ÉDITORIAL
Deux pays, le Bénin et les USA, sont frappés par des drames à portée nationale et internationale : Attaque terroriste avec une trentaine de morts au Bénin, terribles incendies et attaque terroriste avec déjà 39 morts, des dizaines de blessés et des pertes matérielles colossales aux États - Unis des Amériques.
Si les drames dans les deux pays émeuvent le monde entier et soulèvent des manifestations de sympathie, de recueillement et de secours aux victimes et à leurs familles, une différence remarquable est à noter. C’est la posture des gouvernants de chaque pays. Les USA sont au chevet et en soutien des victimes et à leurs familles alors qu’au Bénin, au lendemain du massacre, les dirigeants, les deux premières personnalités du pays en tête, festoient, chantent et tapent dans les mains.
COMMUNIQUE DU COMITE CULTUREL POUR LA DEMOCRATIE AU BENIN (CCDB)
A PROPOS DE L’ARRESTATION DE DEUX MEMBRES DU CONSEIL DE LA JEUNESSE PATRIOTIQUE AU BENIN (CoJeP)
Alors que le 15 janvier 2025, ils ont animé un meeting à Parakou en soutien aux forces de défense et de sécurité du Bénin contre les groupes terroristes, l e Comité Culturel pour la Démocratie au Bénin (CCDB) apprend avec stupéfaction leur arrestation le 16 janvier 2025. Il s’agit de GNANMI Parfait et de SALAOU Razack.
MASSACRES À POINT TRIPLE/TROIS FRONTIÈRES – BANIKOARA, BÉNIN
DÉCLARATION DU CCDB
LEVONS- NOUS POUR EXIGER LE DÉPART IMMÉDIAT DES TROUPES FRANCAISES DU TERRITOIRE DU BÉNIN ET LA DÉFENSE DE LA PATRIE EN DANGER !
Dans la soirée du mercredi 8 janvier 2025, les Forces Armées de Défense et de Sécurité (FADS) béninoises ont été l’objet d’une attaque sauvage des groupes terroristes au niveau du Point Triple connu sous le nom des Trois Frontières au Parc W dans la Commune de Banikoara. Le bilan est très lourd : aux dernières nouvelles, on déplore une trentaine de morts parmi les FADS ; un véritable massacre constituant le lourd bilan enregistré par le Bénin depuis son engagement contre le terrorisme. Les assaillants ont brûlé les corps et emporté du matériel militaire.